What the Hell is Joe Dante ?!

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Voulant surfer sur le succes des Dents de la Mer, Joe Dante se voit confier le projet Piranhas et, s'il n'atteint évidemment pas la maestra de son modèle, il s'en sort tout de même avec les honneurs, organisant un massacre plutôt jouissif et sympa, avec le charme de son époque, et ce malgré quelques coups de mous et un ensemble qui, malgré tout, n'est jamais bien transcendant.

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En signant The Howling, Joe Dante propose une oeuvre intrigante et plutôt bien amené avec un concept plutôt fascinant. Si le film est imparfait, avec quelques fautes de rythme ou encore un ensemble jamais vraiment transcendant, ça n'en reste pas moins plutôt efficace, avec un côté "monstre" réussi et quelques très bonnes idées de mise en scène.

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Episode réalisé par Joe Dante : 6/10 : Derrière le segment réalisé par George Miller, c'est Joe Dante qui s'en sort le mieux dans ce film à sketch. Truffé de trouvailles visuelles, avec un côté assez psychédélique, son court-métrage se révèle être vraiment emballant et bien foutu où un groupe d'adulte va se retrouver prisonnier dans un dessin-animé.

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Trois règles :

1) Ne pas exposer le Mogwaï à la lumière
2) Ne pas le mouiller
3) Ne jamais lui donner à manger après minuit

Si Billy respecte ces trois conditions, tout se passera bien avec le Mogwaï, dénommé Gizmo, que son père lui a offert pour Noël. Malheureusement tout n'est pas si simple et une petite erreur est si vite arrivée...

Et c'est pour notre plus grand plaisir que Joe Dante met à sac une petite banlieue américaine pour un résultat aussi drôle que jouissif, par moment attachant et en plus, non dénué de sens !

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Finalement, avec une fin de productions désastreuses (le film n'a pas vraiment été achevé dû à un avancement de la date de sortie), Explorers sera un échec. C'est dommage car Dante avait de l'idée et sa mise en place du récit propice aux rêves les plus fous, avant que ça ne soit balayé par la lourdeur et le mauvais gout de la seconde partie.

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Une excellente surprise où, à nouveau, Joe Dante montre tout son savoir-faire en matière de divertissement et propose un savoureux voyage au coeur du corps humain, aussi fun que charmant et agréable. Les effets visuels sont bluffant, tandis que Joe Dante bénéficie en plus d'un Dennis Quaid cabot à souhait, d'une irrésistible et mignonne Meg Ryan ainsi que d'un génial et peureux Martin Short !

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En signant Les Banlieusards, Joe Dante s'attaque à l'American Way of Life et en particulier les banlieues où les commérages, soupçons et faux sourires sont rois. Tout n'est pas parfait, mais l'ensemble demeure fort agréable à suivre, grâce à une ambiance mystérieuse parfaite, une bonne bande originale, ou encore des personnages appréciables, et bien interprétés, à l'image de Carrie Fisher ou d'un génial Bruce Dern.

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They're back !! Billy, Kate et maintenant New York sont loin d'en avoir fini avec les Gremlins ! Plus nombreux, plus longtemps, plus variés, Joe Dante ne fait pas dans la demi-mesure, on les connaît grâce au premier film de la saga, il n'attend pas le désert pour nous les servir, mais s'en charge dès l'entrée. Légèrement excessive, le plaisir est pourtant bel et bien là et cette suite se révèle être tout simplement une ôde aux Gremlins, il y en a que pour eux et c'est tant mieux lorsque c'est réalisé, comme c'est le cas ici, avec passion, délire et savoir-faire!

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C'est pour HBO que Joe Dante propose The Second Civil War, oeuvre lui permettant de mettre à mal la politique américaine et surtout ce qu'il se cache derrière (la communication, la manipulation, les pantins parfois élus, l'ultra importance des médias ...). Sans être particulièrement savoureux, c'est efficace et captivant, grâce à des personnages forts, le sujet qui nous emmène peu à peu vers une nouvelle guerre civile américaine et une maîtrise de la caricature, tandis que les comédiens prennent un savoureux plaisir à montrer la face cachée de cet univers, en particulier Beau Bridges en sénateur et James Coburn en manipulateur.

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Small Soldier laisse finalement surtout des regrets... l'oeuvre est vraiment sympa mais c'est dommage que Joe Dante n'aille pas au bout du délire et n'exploite pas mieux son concept de base. Après l'humour marche, le film est vraiment plaisant à suivre, et sans temps-mort, mais il aurait pu être un vrai modèle de divertissement, à l'image d'un Gremlins, au lieu d'être seulement un bon film.

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C'est toujours un peu dur de se rendre compte que ce qu'on a adoré durant notre enfance en cartoon ou en film (étant un immense fan de Space Jam), ne marche pas tant que ça sur grand écran... Pourtant rien de bien honteux dans cette réalisation de Joe Dante, c'est un bon divertissement familial, mais on est très très loin de l'esprit de base des Looney (et c'est eux qui portent le film sur leurs épaules). Il semble que les producteurs ont trop voulu se reposer sur eux au lieu de vraiment créer une histoire et des dialogues recherchés et inventifs. Dommage, même si ça reste plutôt charmant avec comme apothéose une remarquable course-poursuite au Louvre à travers les tableaux.

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Réalisateur phare du cinéma américain des années 1980, Joe Dante n'est plus que sollicité pour des DTV, et c'est bien dommage lorsqu'on observe le talent et la carrière du papa des Gremlins, de l'Aventure Intérieure ou d'Hurlement.

Pourtant, il n'y a pas grand chose de réjouissant lorsqu'on voit Burying the Ex, qui souffre de bien trop de défauts pour provoquer l'adhésion. L'oeuvre baigne bien trop dans la caricature, que ce soit dans les personnages (tous enfermés dans une case), les références (il nous avait habitué à plus de subtilités) ou le déroulement de l'histoire et si la mise en scène reste efficace et intéressante, elle ne parvient pas à créer une réelle atmosphère prenante. On ressent aussi le manque de moyen et si ça n'en devient pas non plus désagréable à suivre, l'intérêt reste très limité, à cause donc d'une ambiance horrifique (ou autre) inexistante, tout comme la tension et l'attachement pour les personnages.

Burying the Ex est trop vite oubliable et enfermé dans la caricature pour être une oeuvre marquante, que ce soit dans la carrière du cinéaste ou dans le cinéma de genre, et ce film, le dernier de Joe Dante à ce jour, ne soulève aucune passion particulière.