Ys, it is

Annotation :

Version PC Engine

Ys I : Ce fut une belle surprise qui m'a tenu une petite après-midi parce que le jeu est très court, et j'ai découvert un jeu au gameplay simple (pour taper dans un ennemi, on lui rentre dedans) mais pas prise de tête, bien rythmé et avec des musiques et cinématiques incroyables (mention spéciale à l'opening)

Ys II : Une suite directe qui garde beaucoup des qualités de son prédecesseur mais qui gagne deux défauts selon moi. D'un, la magie de feu était beaucoup moins agréable que les combats en bump mais obligatoire pour certains boss. De deux, ce qu'il fallait faire pour avancer n'était parfois pas très clair et je me suis retrouvé bien bloqué une fois ou deux. Mais au-delà de ça, c'est toujours un plaisir (des fois épicé) à jouer.

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Version PC Engine

Gros revirement dans le gameplay, on se retrouve avec une vue de côté à la Zelda II, mais passé le temps d'adaptation j'y ai quand même pris un certain plaisir. Le rythme et la musique viennent toujours soutenir l'expérience, heureusement. Le gros problème est cependant celui des bosses, que le changement de perspective a beaucoup pénalisés.

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Retour au bump system, j'ai d'abord été enchanté, avant de déchanter : les boss sont inégaux, mais malheureusement ne dépassent généralement pas le niveau de ceux de Wanderers from Ys. Le jeu avait du potentiel, mais c'est ici l'équilibrage qui pêche : tous les bosses sont trop des sacs à PV, et le seul défi est de reproduire un patern d'attaque-défence qui marche à répétition, sans plus d'inventivité (le boss de fin était particulièrement inintéressant). Les références aux jeux précédents font plaisir, mais la qualité du jeu me fait plus penser à un fangame qu'à autre chose (à noter que ce n'est pas Falcom qui a développé le jeu)

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Nouveau changement de système de combat : on reste en vue du dessus, mais on garde les attaques non-bump et les sauts de Wanderers from Ys, et je dois avouer que c'est assez moyen. L'histoire m'est passée par dessus la tête (même si elle a le mérite de faire un peu rêver, comme d'habitude). Le gameplay est malheureusement assez mou et rigide, et certaines phases de plateforme s'en retrouvent très rébarbatives. Le jeu est quand même un peu mieux équilibré que Dawn of Ys.

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Le renouveau de la série. Reprenant les bases de Ys V en les dynamisant et en y ajoutant un système de trois armes liés à trois types de style offensif, le jeu a su me faire reprendre du plaisir aux combats. Ce n'est pas parfait car encore un peu rigide, et il faut grinder, mais c'est déjà très bien grâce à toutes les possibilités qu'offrent le nouveau style de combat. Qui plus est, c'est le Ys qui possède l'ambiance que je préfère, faite de ruines antiques imposantes et d'un beau sentiment d'isolement.

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Remake de Ys III, Felghana reprend le système de Ys VI en réduisant la trinité d'armes à trois skills de combats, et on a ici l'opus le plus difficile et avec le meilleur rythme de la saga (selon moi bien sûr). Le scénario de Ys III se révèle ici sous son meilleur jour, et les boss si oubliables du jeu original sont si bien remaniés qu'ils en sont méconnaissables.

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Difficile de passer après Felghana, mais Origin s'en sort haut la main. Les références à Ys I et II sont si nombreuses qu'on pourrait se demander s'ils n'essayaient pas de faire un remake 3D au départ. Les boss sont parmi les plus mémorables de la série, mais sont un peu en deça de ceux de Felghana pour une raison bête : dans Origin, on fait le jeu 3 fois, avec trois styles de jeu différents, et de ce point de vue ils sont très bien faits puisqu'on les redécouvre avec chaque nouveau gameplay, mais cela veut dire qu'ils ne sont vraiment adaptés à aucun style de jeu en particulier comme c'était le cas dans Felghana. C'est le jeu le plus constant, ce qui est un tour de force en soit, mais donne un côté légèrement plat au rythme du jeu (je préfère préciser que c'est tout de même un très bon rythme). Enfin, il est dommage de se rendre compte que la multiplicité des points de vue sur l'histoire n'a presque pas été exploitée, alors que le potentiel était immense.

Annotation :

Nouveau changement de gameplay avec le système d'équipes et d'aquisition de skills. Le dash étant beaucoup trop agréable (et indispensable), j'ai passé mon temps à rouler dans ce jeu. On est dans la lignée de la série avec un très bon gamefeel, une histoire pas originale pour un sous mais qui se laisse suivre agréablement, et un bon rythme. C'est aussi le premier jeu à utiliser des sprites 3D pour les personnages, et le virage est plutôt bien effectué. Une bonne pioche globalement.

Annotation :

Le remake a le mérite d'avoir conservé tout ce qui faisait les qualité du bump system. La refonte graphique est agréable, mais (détail) j'ai eu plus tendance à me perdre dans les villages. Les boss sont devenus un peu trop faciles pour certains, mais d'autres sont meilleurs qu'avant. La magie de Ys II est aussi plus dynamique dans ce remake. Enfin, les dialogues ont été un peu augmenté. Difficile de recommander cette version ou la version PC Engine en priorité, chacune a ses points forts et ses points faibles.

Annotation :

C'était mal parti entre moi et Celceta : je me retrouvais devant un jeu beaucoup plus bavard que tous les précédents, avec un glissement vers plein de dialogues où les persos se chamaillent un peu tout le temps qui n'ont pas grand chose à dire (autant dire que je connais bien cette écriture puisque c'est le même genre que ce que l'on trouve dans la série des sen no kiseki, qui m'a bien tapé sur les nerfs avec le temps), là où le ton était plus simplement épique dans les épisodes précédents. Autre emprunt à trails : les tableaux de requête, que j'ai gentiment esquivé. Enfin, le game design s'est rapproché d'un open-world, avec du craft plus poussif que dans Seven, et un compteur d'exploration de la carte. Plein de choses que je n'aime vraiment pas mais au moins j'ai pu les ignorer. Le système de combat est sinon à peu de choses près le même que dans Seven, donc rien à redire à ce niveau-là.
Ce que je n'ai pas pu ignorer en revanche, c'est la lourdeur des actions spécifiques qui permettent de débloquer des passages (un peu à la zelda mais dans un jeu censé être beaucoup plus nerveux, donc ça ne passe pas bien). Enfin, je suis plus neutre à propos de ça, mais le jeu est le plus facile de la série, et de loin.
Le scénario est quant à lui... mah, à la hauteur de ce que j'avais vu dans Dawn of Ys je pense ? C'est à dire que ça ne vole pas haut, et le problème de l'écriture à la trails n'en améliore pas mon appréciation.

Annotation :

Hmm... Je suis mitigé. D'un côté le gameplay a très bien réussi sa transition à la 3D (c'est le premier épisode où on a une caméra épaule au lieu d'une vue du dessus), et même si on reste sur une orientation avec quêtes, complétion de carte et beaucoup de dialogues, le fait que ce soit lié à la construction de base m'a un peu appaté donc cette fois-ci je me suis légèrement plus impliqué que dans Celceta. Et pourtant... je ne suis vraiment pas fan de la nouvelle orientation bavarde et complétioniste de la série. Le côté bavard a un gros problème, c'est que les personnages de Ys n'ont jamais été intéressants, et ils ne le sont pas devenus plus en ouvrant plus la bouche. Le problème du complétionisme, c'est que c'est du remplissage : on te demande de faire tout, et ça n'a aucun intérêt. Le craft n'est pas intéressant non plus d'ailleurs. C'est tout ce remplissage pour gonfler la durée de jeu que je trouve désagréable, j'ai juste la sensation que le jeu veut perdre mon temps.
Alors à côté de ça les batailles de territoire ont leur petit côté sympathique, la musique est excellente. L'histoire du jeu a ses bons côtés... mais ayant fait 18 jeux de falcom avant celui-ci, je commence à un peu trop connaître leur style d'histoire, et de la découvrir noyée dans tout ce remplissage n'améliore pas l'appréciation que j'en ai.

Conclusion : Il faut que je fasse mon deuil, Ys ne sera plus comme avant (et vu les commentaires que j'ai entendus de la part d'un ami sur Ys IX, ce ne sera probablement pas l'épisode qui changera la donne). C'est triste de voir les jeux falcom décliner ainsi.

Annotation :

Mon périple s'arrête enfin, et malheureusement pas en bon termes avec la série. Tout ce qui a été introduit de remplissage depuis Celceta est plus présent que jamais, et pas de manière intéressante comme ça l'était dans le VIII. Qui plus est, les phases de tower defence sont devenues brouillones, faute à un spawn d'ennemis en pagaille dont la couleur se confond à celle du background et à celle des points de spawns (c'est tout brun/gris/violet foncé de partout) donc on s'y perd. C'est aussi le Ys le plus facile en mode normal. Les personnages secondaires sont aussi intéressants que les autres que Dana dans le jeu précédent (ils ne le sont pas), et la ville/le lore l'est moins que jamais (c'est du coude à coude avec Ys V). Au moins j'aime bien la modélisation 3d des persos. Si seulement ils n'avaient pas l'apparence d'une troupe de cosplayeurs pros à une convention quelconque...
Ah et si j'avais voulu le nommer, ç'aurait été Ys : Arkham Nox.