Tout est bon dans le cochon
Premier roman d'Isabelle Sorente que je lis, 180 jours est un premier contact avec cette autrice réussi.180 jours, c'est la durée qui sépare la naissance d'un cochon de son abattage dans une usine...
Par
le 16 juil. 2023
Premier roman d'Isabelle Sorente que je lis, 180 jours est un premier contact avec cette autrice réussi.
180 jours, c'est la durée qui sépare la naissance d'un cochon de son abattage dans une usine. C'est aussi le temps que va prendre Martin Enders, notre protagoniste humain principal, pour mener à bien son étude préparatoire pour son cours de philo sur le pardon.
Il va, au travers de ce travail universitaire, découvrir cet univers via les yeux et le récit de Camélia, un des personnages humain principal, ouvrier de cette usine à viande en devenir.
Au fil des pages, Martin va, comme bien des humains, se faire débaptiser et devenir Carpaccio. Ce chemin de désacralisation va croiser la route de la sacralisation des porcs, Marina en tête (une des personnages porcines principale avec son fils le boiteux). Récit d'une chute, récit d'une descente aux enfers (pour les humains ? Pour les porcs? Pour les deux?), récit d'une redécouverte de soi (pour les humains ? Pour les porcs ? Pour les deux?).
Le style est surprenant, on a du mal a reprendre son souffle. Les dialogues se fondent dans les descriptions qui se fondent dans les réflexions. On s'enfonce dans le malaise du narrateur à mesure que le récit avance. En temps que végétarien je pense n'avoir pas vécu cette expérience littéraire pleinement. Le malaise aurait sans doute était plus profond si je mangeais encore de la viande.
Même si j'ai trouvé certaines intrigues secondaires plus faible, certains personnages auraient mérités plus de développement ou alors moins.
Mais le roman reste une expérience percutante et m'a donné envie de découvrir le reste de l'oeuvre de cette autrice.
Créée
le 16 juil. 2023
Critique lue 8 fois
D'autres avis sur 180 jours
Premier roman d'Isabelle Sorente que je lis, 180 jours est un premier contact avec cette autrice réussi.180 jours, c'est la durée qui sépare la naissance d'un cochon de son abattage dans une usine...
Par
le 16 juil. 2023
Et voilà un livre dont il est difficile de terminer la lecture. Non parcequ’il est mauvais mais justement parcequ’il est bon. Tellement qu’il rend parfois presque malade… Martin Enders est prod en...
le 4 juil. 2021
Du même critique
Ce court roman de Lola Lafon s'inscrit dans la collection "Une nuit au musée", où des auteurs et autrices sont amenées à écrire un texte après avoir passer une nuit au musée (de leur choix me...
Par
le 28 oct. 2022
4 j'aime
Ton absence n'est que ténèbres de Jón Kalman Stefánsson commence dans une église où se réveille le narrateur de cette histoire, saga familial dans l’Islande à travers les décennies. Ce narrateur...
Par
le 19 déc. 2022
3 j'aime
N'étant pas un fan absolu d'Orelsan, ni un néophyte totale de son univers, je n'attendais pas grand chose de ce programme Amazon Prime, contrairement à la personne qui m'a entraîné dans ce...
Par
le 16 nov. 2021
3 j'aime