J'ai quitté la famille de Isabelle Alonso, et je me suis rendu aux USA pour retrouver des personnages qui sont devenus à la longue mes amis, Michael, Brian et leur logeuse Anna Madrigal, dont j'avais fait la connaissance  dans le San Francisco des années 70 et 80,  et là encore je ne suis pas décu du voyage riche en rebondissements multiples et variés.

Anna Madrigal au soir de sa vie, lève enfin le voile sur son passé, du temps où elle était un ado prénommé Andy, amoureux du ténébreux lazko. Un passé qu'elle part affronter dans le Nevada, entouré de ses amis Jake, Brian, Shawna, et son fidèle ami Michael Tolliver), cette fringante nonagénaire, toujours aussi acide et perspicace, veut se rendre au festival « Burning Man », le rendez-vous déjanté de l'Amérique créative. Chaque année, pendant une semaine, ce festival improbable rassemble dans le désert du Nevada designers,artistes en tout genre, hippies chics et patrons de la Silicon Valley...Venus du monde entier, des centaines d'artistes bâtissent d'immenses chars éphémères, des voitures-sculptures, des véhicules mutants, des yachts des sables qui vont croiser dans le désert pendant la semaine de cette fête qui ne s'arrête jamais. Burning Man est sans doute la plus monumentale exposition de sculptures au monde. Et pourtant, chaque année, quand s'achève le mois d'août, il n'en reste plus rien.
Le clou du spectacle reste bien sûr «Burning Man» lui-même, un samouraï de près de 33 mètres de hauteur, au visage constitué d'écrans shoji en papier de riz. Son sacrifice, dans la lumière du crépuscule, attiré beaucoup de fidèles, plus farfelus les uns que les autres, perchés sur des centaines de véhicules-œuvres d'art

Une fois de plus, ce livre nous divertit , nous enchante et, comme toujours, on en redemande. Sa lecture peut s'entreprendre sur les plages cet été, dans les transports en commun, mais attention de pas pas rater son arrêt, car comme dans tous les tomes précédents, on se passionne pour les aventures des ex-habitants de Barbary Lane,un peu plus vieux mais toujours aussi fous et déjantés…
Thierry_Dupreui
8
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le 28 juin 2016

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