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Londres, 1639 : le roman s’ouvre sur les funérailles du père d’Artemisia, Orazio Gentileschi. Avec sa mort, s’éteint la flamme créatrice de la jeune fille. Mais leur nom, leur oeuvre perdurera. Artemisia, depuis son enfance, est formée par son père à l’art de la peinture. Elle développe un talent incroyable, nourrit par la rivalité qui va bientôt unir et désunir les deux personnages. Père et fille n’auront de cesse que de se fuir et se chercher.


Si, comme à son habitude, Alexandra Lapierre a ici réalisé un travail gigantesque concernant les recherches (comme peut en témoigner l’annexe en fin d’ouvrage), son roman n’a pas su me convaincre. Je l’ai apprécié, sans pour autant être transportée, d’où ma note générale de 6/10. C’est satisfaisant, mais j’en attendais plus après avoir lu Moura et L’Excessive. Pour sa défense, l’Excessive date de 2010, Moura de 2016 et Artemisia ... de 1999 ! Il est normal que son style ait évolué - et en mieux - entre Artemisia et Moura !


Mis à part un style d’écriture parfois un peu trop lourd, pas toujours très adroit, occasionnellement trop descriptif ; le roman est plaisant. Il faut dire qu’Alexandra Lapierre sait choisir ses sujets : les femmes qui ont fait l’Histoire, mais qui ne sont pas très connues du grand public. La peinture italienne du 17e siècle n’est pas mon univers de prédilection, mais cette biographie - fiction aura eu le mérite de m’ouvrir un peu plus à ce domaine ô combien passionnant.


Loin d’être un coup de coeur, ce roman est quand même digne d’intérêt et de louanges, et je le recommande pour une lecture intéressante mais sans prise de tête.

Sashenkaa
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le 21 janv. 2019

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