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Avec un titre et une quatrième de couverture de ce type, je me suis dit que j’allais passer un moment de lecture disons haletant, voir haut en couleurs. J’ai eu raison.


Je n’ai pas lu le premier volet des aventures de Boris Le Guenn, mais ce n’est pas si grave. Ce ne sera pas la première fois que je rentre dans un univers glauque d’enquêtes macabres et tordues. Au pire, il m’a manqué des détails que l’on récupère un peu au vol, au détour d’une phrase. Et puis, il semblerait bien que l’auteur nous remette à niveau dans les premiers chapitres au cas où. Un peu comme dans certaines séries où l’on a un épisode double. Au début du second, on vous retrace les grandes lignes du premier, ainsi même en arrivant en court de route, vous n’êtes pas totalement perdus.


Le moins que je puisse dire, c’est que cette lecture fut facile grâce à l’écriture de Didier Fossey qui, sans tomber dans tous les travers et clichés du genre, livre là un récit bien ficelé et plaisant littérairement parlant. Concilier les deux n’étant pas aussi aisé qu’on pourrait le croire.
Autre qualité, c’est complètement addictif et reposer ce livre pour simplement dormir, manger, aller travailler sera compliqué.


Le personnage de Boris Le Guenn est intéressant, même au-delà de l’enquêteur. Je me suis attachée à lui, à ses qualités, à ses défauts, à sa façon de raisonner, à son questionnement qui lui aussi va au-delà du sujet de ce roman. Sa vie personnelle et professionnelle se mêle, tout devient complexe et cette affaire est décidément une très sale affaire comme il en existe hélas de manière bien réelle. Cela aussi l’auteur a su le faire passer à ses lecteurs.
Le reste de l’équipe de Boris n’est pas moins intéressante. Chaque protagoniste apporte sa pierre à l’édifice qu’est ce roman. J’étais bien avec eux aussi.


Difficile d’écrire un avis complet sans trop en dévoiler. Ce qu’il faut retenir surtout, c’est que c’est un super roman et que vous partiez ou non en vacances, vous allez être aux abonnés absents le temps de le dévorer.

Emeralda
8
Écrit par

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le 27 mars 2019

Critique lue 98 fois

Emeralda

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