Je dois l'avouer, je lis vraiment tout ce qui passe entre mes mains, comme tout lecteur compulsif je suppose.
Les grands auteurs, quelques philosophes ou penseurs (je me la pète là ), les articles de journaux, les recettes de cuisine, les flyers,les encarts publicitaires, les avis de passages ou d'impositions, de la poésie quand l'occasion se présente, les romans d'amour, d'anticipation ou historique ET les romans policiers...
Mais cette fois-ci, le grand écart m'a fait tiquer.
Passer de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski à Tim Weaver...non, ça le fait pas !
Passer d'une écriture ciselée, à une époque ou le bien écrire n'était pas une option pour l'auteur à un roman écrit juste assez gros pour que je n'ai pas besoin de mes lunettes (et c'est un signe de médiocrité ça, plus c'est écrit gros, moins c'est intéressant, vous n'avez jamais remarqué ?)
non, non, non, il faut éviter..
Pourtant la violence, l'horreur et les personnages déséquilibrés sont communs à "Chambre froide" et "Le double".
Mais revenons sur terre, à nos moutons, ne mélangeons pas impunément torchons et serviettes, évitons toutes comparaisons hasardeuses.
Je vous le dis pour éviter toutes désillusions à la lecture de romans d'aujourd'hui, attendre au moins huit jours avant de passer aux auteurs Russes du XIXème siècle...et inversement !