Fils de l'eau
7.4
Fils de l'eau

livre ()

Voici donc l'histoire singulière de Gon, Fils de l'eau, mi-homme, mi-poisson. Un conte qui a priori devrait émarger (émerger ?) à la rubrique fantastique si ce n'est que Gu Byeong-mo a plutôt une appétence pour les atmosphères poétiques mâtinées de considérations sociales. Fils de l'eau se révèle donc dans ses vertus paraboliques servies par un humour de bon aloi et une petite dose de cruauté, la romancière n'est-elle pas coréenne ? Gon, l'homme-sirène, sauve des vies à l'occasion et reste marginal, par choix et nécessité. Ce n'est pas lui, en définitive, le héros du livre. Toute une galerie de personnages qu'il rencontre à différentes stades de son existence, montrent leur vrai visage et évoluent à son contact, sortant ainsi de la pression étouffante et conservatrice de la société coréenne. En refusant la linéarité, Gu a écrit un roman superbement construit dont le style limpide comme l'onde séduit et charme. Que les éditions Picquier ne se gênent surtout pas pour traduire ses autres oeuvres, si elles sont de cette qualité.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 10 janv. 2017

Critique lue 128 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 128 fois

D'autres avis sur Fils de l'eau

Fils de l'eau
Cinephile-doux
7

Vie et rencontres de l'homme-sireine

Voici donc l'histoire singulière de Gon, Fils de l'eau, mi-homme, mi-poisson. Un conte qui a priori devrait émarger (émerger ?) à la rubrique fantastique si ce n'est que Gu Byeong-mo a plutôt une...

le 10 janv. 2017

Fils de l'eau
HKoSunjin
10

Critique de Fils de l'eau par HKoSunjin

Une oeuvre originale et fascinante qui se lit d'une traite et très proche dans l'univers des films du réalisateur - coréen lui aussi - KIM Ki Duk!

le 23 août 2013

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

76 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

76 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13