Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Acheté un euro (presque six euros le neuf) au Boulinier de Saint-MIchel, je ne m'attendais pas à grand chose. Pourtant, j'ai quand même décidé d'ouvrir ce livre et de profiter de la prochaine heure de plaisir qu'il pourrait m'apporter. Je ne connais pas Gran et c'est dommage. En revanche, tout ça ne me donnera plus envie de le connaître (un peu mieux, sorry).
J'aurais loupé 1h23 de ma vie, c'est dommage. + quelques minutes de recherches, pour me demander si je suis une folle bobo végane communiste ayant fait des gestes éco-responsables un point important de sa vie. A lire certains avis, l'auteur est "cynique", percutant, juste et drôle. Malheureusement pour moi, je n'ai pas ri. Pire encore, ce livre m'a paru inutile (en plus d'être agaçant). J'ai été heureuse d'apprendre que l'auteur se réclamait auteur, qu'il maniait à la perfection (comme il le croit si bien) les faits d'actualité et la littérature. Pendant ce temps, nous, pauvres lecteurs, pâtissons de son mépris (car nous sommes cons, mais nous avons quand même ouvert SON livre).
SI seulement Gran nous apprenait quelque chose. Ce qui semblait d'ailleurs lui manquer dès le début, c'est la nuance entre ce qu'il critique et ce qui est critiquable. Comme il le rappelle si bien, tout cet engouement artificiel pour la planète est néfaste; les Hulot et compagnie servent une image avant de servir la planète. Et ça bingo, ça aurait pu faire partir une belle amitié entre Iegor et moi... Mais Mister sceptique a préféré critiquer la science (écologie) au comportement déviant et sans fond (le développement durable).
Bon, au milieu du livre, j'ai essayé de tenir tête, de me répéter "mais non, ne tombe pas dans le piège hihihihihihihi, ce monsieur est très drôle". Loupé ! Aucun piège, la complaisance de l'auteur est bien présente.
Parce que critiquer le voisin, critiquer l'ami, critiquer un phénomène sans rien n'apporter, pour le coup, là, ce sont des arbres de gâchés.


Mais merci Iegor Gran. Maintenant, je sais que je pourrais peut-être, un jour, publier un "pamphlet" (lol) sur les gens en trottinette sur les trottoirs.

Caro_Krämer
4
Écrit par

Créée

le 7 août 2016

Critique lue 277 fois

4 j'aime

Critique lue 277 fois

4

D'autres avis sur L'Écologie en bas de chez moi

L'Écologie en bas de chez moi
shadoko
9

Sans compromis

Avec une écriture directe et plein de notes en bas de page, Iegor Gran démonte nos réflexes écologiques conditionnés. Il compare judicieusement l'écologie et les prophètes de la fin de notre monde à...

le 20 juin 2011

1 j'aime

L'Écologie en bas de chez moi
Lettres-it-be
8

"L'écologie en bas de chez moi" : un mensonge biodégradable ?

A tous les adeptes de la poubelle aux couvercles bariolés, à toutes les groupies des préservatifs recyclables en chanvre, à tous les fanatiques de Biocoop, passez votre chemin. Ce livre est tout ce...

le 7 mai 2017

Du même critique

Il n'y aura plus de nuit
Caro_Krämer
9

Der Teufel liegt im Detail

A y voir ou regarder de plus près. C'est dans ce détail que réside toute la beauté de ce film. Le montage de ces archives militaires propose avant tout une réflexion sur la vue (l'organe) et le...

le 3 nov. 2020

4 j'aime

3

La raison du plus fort
Caro_Krämer
9

Avons-nous perdu la raison

Il faudra attendre 2008 pour que Patric Jean réalise un autre documentaire: D'un mur à l'autre, de Berlin à Ceuta. Dans ce dernier, le documentariste montre avec force le lien existant entre...

le 20 mai 2016

1 j'aime