Les Aveyronnais

Pierre Christin auteur de BD et notamment de la série des "Valerian" nous livre avec "L'or du zinc" un de ses premiers romans. D'ailleurs on sent très bien quand on le sait, l'influence de la bande dessinée sur ce texte.

L'histoire c'est celle d'Antoine Pereira, le fils d'un couvreur portugais et d'une femme du Rouergue, qui à épousé la fille unique d'un des "miliardaires". Dans ce pays à cheval sur le Cantal et l'Aveyron, de nombreux paysans ont quittés leur pays natal pour travailler à Paris dans les vins et charbons. Les plus chanceux et les plus travailleurs se sont enrichis et ont légués leurs affaires à leurs enfants qui les ont fait prospérer et pour certains développer. C'est le cas des cousins Bioulac, Albert Astruc, Hippolythe Greffouls et Jérôme Canivenq. Tous les trois fils d'une Bioulac. Tout semble aller pour le mieux pour le clan. Mais de mauvais payeurs, de mauvaises affaires et le financement d'un parti politique vont faire chanceler les affaires familiales. C'est même toute la famille qui vacille, puisqu'Antoine Pereira qui n'a jamais vraiment été accepté par le clan à le coup de foudre pour Laurence de Marhnac, la fille unique de l'ancien châtelain. Alors qu'il ne supporte plus son travail, sa belle-famille et qu'il n'aime plus sa femme, Antoine Pereira va s'accrocher à Laurence de Marhnac pour échapper à tout cela et enfin trouver le bonheur auquel il court depuis tant d'années.

Si l'écriture ne m'a pas emballé, si le scénario m'a rappelé les histoires de Bernard Clavel, j'ai aimé les descriptions de la presse à scandale pour laquelle travaille le héros dégoûté, les aveyronnais, leurs magouilles, l'esprit de clan. Des portraits qui à mon avis ne sont pas si éloignés que cela de la vérité. Car même si je ne les connais pas j'ai appris à connaître l'homme je suis certains que Pierre Christin n'exagère pas. Et même s'il y'a certaines choses que je n'ai pas aimé ce n'est pas un mauvais livre, c'est un bon livre je dirais même.