Cela démarre en fanfare : le maréchal, mélange de khadafi et de ceaucescu, passe à travers les tentatives et putsch et les coups tordus tout en maltraitant ses proches avec une verve incroyable. Quelques morceaux de bravoures parmi d'autres : une conquète imaginaire du monde par les troupes du maréchal ou la gestion d'un multitude de sosie pour assurer ses apparitions publiques.

Puis le rythme ralentit et la narration s'enlise dans les effets jusqu'à la troisième partie, récit d'une vieille, ex membre des Services, dont la mémoire a été sur-imprimée par les récits de ses chefs et amants. On ne sait plus trop qui parle et on s'enfonce dans des sous-récits plus ou moins ennuyeux. Heureusement, la quatrième et dernière partie, à la limite du fantastique, voire du roman post-apocalytique, renoue avec la première pour offrir une lecteur une fin réussie.

Reste qu'amputé de quelques dizaines, voire centaines, de pages, ce roman aurait bien meilleure allure.
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le 18 oct. 2012

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