Un cran en dessous des "Rizzoli et Isles", ce roman est surtout un prétexte pour nous décrire la médecine dans les années 1830, ainsi que le "racisme primaire", ("t'es irlandais donc tu vaux rien") en Amérique, davantage une peinture sociale (mais du coup trop rapide), qu'un thriller, donc. Il y a d'ailleurs de nombreux passages assez "gore", et je peux vous jurer que ça donne pas envie, les "c'était mieux avant", vous repasserez !
Les médecins ne se lavaient pas les mains, et aller dans les "hopitaux" était encore le plus sûr moyen d'y passer rapidement, d'autant plus qu'ils pratiquaient la saignée à tour de bras, épuisant un peu plus les malades...
Plus imbécile que ça tu meurs.
A côté de ça les personnages de Rose et Norris sont agréables, dans un roman à l'ambiance générale glauque et pesante, le Boston des années 1830 ne donnant franchement aucune envie d'y mettre les pieds...
Dans le même genre j'ai nettement préféré "Obscura", de Régis Descott, qui lui se situe à Paris un peu plus tardivement (1880), entièrement (sans retours au présent, je veux dire), meilleur à tous les niveaux.
Après, ça se laisse lire ultra-facilement, on tourne les pages sans s'en rendre compte, comme la plupart des Gerritsen.

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le 1 janv. 2015

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Valerie Tatooa

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