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Macabre et violent
Comme dit dans ma précédente chronique, j’avais beaucoup aimé le premier tome de L’empire brisé. Mais alors, le deuxième… il est encore meilleur ! Toutefois, ce n’est pas un coup de coeur. Pourquoi ? D’abord, parce que des longueurs se sont immiscées dans la première partie de l’histoire. Ensuite, parce que certaines scènes étaient vraiment très dures. Pour tout vous dire, l’une d’entre elles a bien failli me perdre en cours de route, tant j’étais bouleversée.
Heureusement, j’ai persévéré et ai accepté le côté extrêmement sombre, extrêmement sanglant de cette trilogie. Et j’en ressors totalement conquise !
Accrochez-vous…
…car l’auteur vous manipule sans vergogne. Entre ses pages, il joue avec le temps comme avec les mots. En effet, chaque chapitre possède sa propre temporalité. Passé et présent s’entremêlent donc, ce qui permet à Mark Lawrence de tisser son récit avec habilité. Et c’est sans compter les journaux intimes de Katherine, qui expriment des pensées… troublantes ?
Alors certes, il n’est pas toujours facile de suivre le fil de l’histoire, mais ça en vaut la peine ! De plus, cette construction particulière favorise les rebondissements. Il est donc impossible de prévoir la suite des événéments, ce que j’apprécie tout particulièrement dans un livre.
En bref, chaque page fut une révélation, chaque chapitre une désillusion. Jusqu’à la fin, qui n’a pas manqué de me surprendre !
Un deuxième tome dans la continuité du premier
En débutant Le roi écorché, je pensais sincèrement que l’intrigue repartirait sur de nouvelles bases. Et, en un sens, ce fut le cas. Toutefois, l’auteur n’hésite pas à faire des parallèles avec le passé de Jorg, son héros. Ainsi, les informations obtenues dans Le prince écorché enrichissent notre compréhension de l’histoire et trouvent parfois un nouveau sens.
J’ai donc découvert plus avant l’enfance de Jorg, ai revécu, avec lui, des souvenirs qui l’ont forgé. Et je suis passée par toutes les émotions ! Entre la cruauté de son père et les souffrances que la vie lui a infligées, toute la complexité de ce personnage m’est apparue. En fin de compte, ses agissements, même les plus cruels, répondent à une certaine logique…
Le second degré, un art à part entière
La violence atteint son apogée dans Le roi écorché, c’est pourquoi l’auteur l’a contrebalancée par des répliques désopilantes. L’ironie est ainsi mise à l’honneur dans ce deuxième volet, ce qui n’a pas manqué de me faire sourire.