Les heures sombres du KGB: le lecteur est très vite happé par la brutalité et froideur du goulag et des camps soviétiques de déportation. Ce sentiment de mort lente et programmée transpire de chapitre en chapitre et ce violoniste injustement condamné s'accrochera jusqu'au bout à ces couleurs éphémères d'un ciel hivernal glacial, à ces quelques notes d'une musique à jamais enfouie par ses bourreaux.
Mais le son du stradivarius qui jaillit des doigts de Grenko au début du roman est un trop étouffé au fil des pages par ce torrent de souffrance, de haine et de complot. Son petit-fils Sacha, en quête de ce graal familial découvrira à ses dépens une machination pourvoyeuse de meurtres et assassinats.
Plus qu'un polar, ce livre nous mène dans les bas-fonds de l'ignominie humaine.
ROHAN
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le 1 sept. 2014

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