Ayant beaucoup apprécié le précédent roman de cet auteur, Je suis sa fille, et attirée par le résumé, j’ai voulu découvrir ce roman. Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi.


Nous avons ici l’histoire de deux amis, l’un calme et l’autre plus nerveux qui démarre au quart de tour, Djib et Vasco. Lorsqu’il voit la déception dans les yeux de leurs parents après la dernière bagarre qui les a conduits au commissariat, ils acceptent la proposition du père de Vasco. Ils doivent aider un homme à reconstruire sa grange. Lui et sa femme accueille des enfants de la DDASS depuis plus de quarante ans.


Le point fort de ce roman, ce sont ces personnages. Outre nos deux héros, il y a tous les enfants hébergés dans cette maison. Les jumeaux Gwen et Gaëtan qui font fondre le cœur. La douce et posée Chloé, Jessica qui est tout le temps dans la provoc pour copier sa mère et son frère Dylan que la colère empêche d’avancer. Il y a surtout Tonton et Tata, c’est un couple très solide malgré la différence d’âge. On voit tout l’amour qu’ils portent à ces enfants qu’il accueille sans se lasser depuis des dizaines d’années. C’est surtout les mots de Tata qui fon chauds au cœur.


Djib et Vasco vont devoir s’intégrer à cette famille. Ce que j’ai aimé voir, c’est les changements qui sont intervenus chez nos deux personnages pour s’intégrer dans cette famille et surtout au contact de celle-ci. Les deux mois auront suffis pour les faire grandir et comprendre qu’ils ne sont pas les plus malheureux.


L’auteur met en avant la diversité des enfants accueillis dans ces familles, leur douleur et colère mais aussi toutes les aberrations de ce système de protection des enfants..
La plume de l’auteur nous permet de pénétrer avec aisance dans ce roman. Son écriture permet de nous transmettre toutes les émotions des personnages et celles véhiculées par les situations ou les gestes.


En bref, c’est un roman avec beaucoup d’émotions diffusées par l’ensemble des personnages. Le chemin parcouru par les deux garçons est très plaisant. Une plume qui nous fait pénétrer assez rapidement dans cette trop courte histoire.

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le 31 oct. 2016

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