Ce que j’ai aimé : La couverture, de Sargologo, avec une jolie petite caravane bien vintage, qui me rappelle bien des souvenirs.
Ce que je n’ai pas aimé : Déjà, faire un chapitre par page et demie (et en recommencer un nouveau sur une nouvelle feuille), écrire gros, pour un si petit livre, je trouve que c’est du gâchis de papier et bon, ça pourrait faire baisser le tarif! Tu me diras, quand je vois le prix de l’epub, j’ai juste envie de chialer pour les futurs acheteurs.
En ce qui concerne l’histoire, je pense que l’auteure s’est posée devant son apéro, s’est demandée qu’est-ce qu’elle pouvait pondre pour que son éditeur arrête de la faire chier. J’imagine qu’elle a commencé à mater le replay pour trouver l’inspiration. Et puis là, elle a dû tomber sur une redif de « Confessions Intimes » et ça a du faire tilt, telle une boule de flipper qui roule, dans sa tête. Vu qu’apparemment, son style, c’est le polar, elle nous a remixé « Confessions intimes » avec Tarantino. Sauf que la mayonnaise a raté. Elle y a mis un oeuf un peu avarié. Bah oui, les persos de « Confessions Intimes » ont un côté attachant, même si on aime à se moquer d’eux. Là, Nadine, elle ne fait rien pour qu’on s’y attache (ou même qu’on les déteste, peu importe). Ses personnages sont tellement stéréotypés qu’ils en viennent à être désincarnés.
En plus, l’histoire n’a ni queue ni tête. Nadine accumule les actions et les rebondissements « à la con », histoire de combler le vide intersidéral de son oeuvre. N’est pas Tarantino qui veut…
De toute façon, ça partait mal entre ce livre et moi, vous savez pourquoi? L’éditeur nous a collé, en début de livre, toute une page de citations de gens célèbres qui nous disent le plus grand bien de l’auteure. Et vas-y, que ça se pourliche les babines! Mais moi, je trouve ça bizarre, cette auto-promo, surtout que, c’est bon, on a acheté le livre, la pub, il n’y en a plus besoin. Ça me fait penser aux DVD que tu achètes plein pot et sur lequel on te colle un message « Pirater, c’est mââââl » (que tu ne peux pas zapper en plus), à tous ces mecs qui adorent se vanter de leur instrument de musique et qui ne font que dans la fausse note. Mais oui, c’est donc ça, l’auteur résume très bien son oeuvre comme elle le fait des relations sexuelles entre Fonske et Josette, c’est « du quick love sans ketchup ni fromage« . T’as tout dit, Nadine!
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