Du rouge, du noir, un peu de brun, et beaucoup de zones grises

Un roman passionnant notamment pour son aspect très vraissemblable. L'auteure a vécu en Syrie et a côtoyé des diplomates et dignitaires de ce pays. Elle y décrit l'ascension au pouvoir de Mansour / Bachar al-Assad à la tête du Sultanat /de la Syrie. Les évènements, les lieux et les protagonistes sont facilement transposables, les noms changent d'une manière joliement poétisée ( l'ONU devient la Nébuleuse internationale...). Ce réalisme donne une histoire est aussi plaisante à lire (et à croire !) que délicate à manier intellectuellement (qui sait vraiment ce qui s'est passé ?)


Après, quelle que soit la "vérité vraie", ce roman montre très bien certaines causes probables de la montée de l'extrême violence dans ce pays, les enjeux politiques pour les différents groupes de population (commerçants, dignitaires, jeunes, chrétiens, sunnites, alaouites, etc.), et l'embarras qui en découle au niveau international. Et puis bien sûr, il y a le sujet central du roman : une description fascinante de la "logique du psychopathe", des prémisses psychologiques dans la jeunesse, à la mise en oeuvre de moyens de pression sadiques "nécessaires" par la suite.


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LaFilleEnRose
8
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le 3 févr. 2015

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