Eéééh oui, déjà le onzième opus de la série...Et on ne s'en lasse pas, mes chers ami(e)s. Tremayne tient - ou plus devrais-je dire a tenu - le rythme et moi itou. Les épisodes se suivent, s'enchaînent même puisque celui-ci débute seulement quelques jours - le temps d'une traversée perturbée de la mer d'Irlande - après que le précédent se soit achevé. Quand on y pense, Fidelma ne prend pas beaucoup de vacances; il faut dire que la traque du mal est un combat de tous les instants.


Inutile de revenir sur les qualités historiques de cette série. Disons qu'elle parvient encore, à l'occasion de ce onzième tome, à se diversifier sur ce plan. Puisque cette fois, c'est au Pays de Galles que se situe l'intrigue. Et l'on en apprend pas mal au sujet de cette contrée pour ce qui est de la fin du septième siècle : petits royaumes, peuplés par des bretons, en guerre les uns avec les autres, mais qui ont en commun de vivre sous la menace permanente des saxons. Us et coutumes très largement dérivés de ceux de la proche Irlande, mais avec un peu moins de magnificence. On apprend même qu'en gallois, le w, vous savez celui qui apparaît à plusieurs reprises dans ces noms de villages ne comportant que des consonnes, se prononce en fait comme une sorte de ou. Pour ce qui me concerne, la fin d'un insondable mystère...


Et pour ce qui du mystère, on va être une fois de plus servi par l'intrigue (que je ne dévoilerai pas ici), qui après quelques dizaines de pages - un peu poussives au démarrage - prend soudain son essor, avec l'apparition de mystérieux brigands, pour ne retomber que lorsque Fidelma, à la manière d'Hercule Poirot, en dévoile les tenants et aboutissants devant l'assemblée au grand complet de ses protagonistes. Exception faite de ceux qui sont morts en cours de route, bien entendu.


Hé bé, je mets à écrire des phrases longues, il va falloir que je me surveille. De toutes manières, je crois que j'ai à peu près tout dit, sauf peut-être que les personnages de Fidelma et d'Eadulf prennent un peu d'épaisseur dans ce onzième acte. La première laissant par moment très nettement apparaître les défauts de ses qualités...Elle n'est donc finalement pas parfaite : à suivre, alors !

Marcus31
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lu en 2019

Créée

le 17 juil. 2019

Critique lue 140 fois

3 j'aime

6 commentaires

Marcus31

Écrit par

Critique lue 140 fois

3
6

Du même critique

Papy fait de la résistance
Marcus31
10

Ach, ce robinet me résiste...che vais le mater

Ce qui frappe avant tout dans ce film, c'est l'extrême jubilation avec laquelle les acteurs semblent jouer leur rôle. Du coup, ils sont (presque) tous très bons et ils donnent véritablement...

le 2 sept. 2015

36 j'aime

5

Histoire de ta bêtise
Marcus31
10

A working class hero is something to be

Un pamphlet au vitriol contre une certaine bourgeoisie moderne, ouverte, progressiste, cultivée. Ou du moins qui se voit et s'affiche comme telle. On peut être d'accord ou non avec Bégaudeau, mais...

le 15 avr. 2019

32 j'aime

7

Madres paralelas
Marcus31
5

Qu'elle est loin, la Movida

Pedro Almodovar a 72 ans et il me semble qu'il soit désormais devenu une sorte de notable. Non pas qu'il ne l'ait pas mérité, ça reste un réalisateur immense, de par ses films des années 80 et du...

le 14 déc. 2021

25 j'aime