La misère n'a pas de couleur. Mais celle-ci peut être instrumentalisée et orientée en fonction de la couleur du parti qui prend les rennes du pays. À travers une succession de portraits, Patricot décrit une France méconnue, modeste et incomprise. Celle des français dit "de souche", les blancs quoi. L'auteur, sans porter de jugement, nous illustre "la misère sale" comme la surnomme le philosophe Michel Onfray, c'est à dire la pauvreté et la précarité de ces petits blancs, celle qui n'intéresse désormais plus personne. L'évocation du racisme subi par cette tranche de la population est un passage difficile à aborder mais l'auteur s'en sort, à mon sens, sans accroc toujours avec circonspection. Les témoignages sont parfois durs, souvent poignants mais surtout profondément humain. C'est avec beaucoup d'empathie que l'on se plonge au cœur de cette fracture sociale et culturelle encore largement tabou en Occident.
silaxe
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le 8 déc. 2014

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