Les singuliers !

Aprés ma premiére lecture d’un roman d’Anne Percin, je n’ai qu’une envie : En lire d’autres. Non pas que son roman soit parfait, mais difficile de ne pas se laissait entrainer dans cette oeuvre…

Entre 1888 et 1890, Hugo Boch quitte ses parents et sa Belgique pour rejoindre la France, et essentiellement la Bretagne. Il se question sur son amour de la peinture, et découvre en même temps la photographie. Est-ce que cela n’est pas finalement son art ?

Je ne connais rien à la peinture, ni à ses plus illustres figures. Je ne connais que leur nom, et suit incapable de faire la différence entre un Gauguin et un Monet. Parceque je ne m’y suis jamais intéressé. Une fois ce livre refermé, et même pendant la lecture, j’ai passé mon temps à en chercher des exemples. Ce livre transpire l’amour de la peinture, mais aussi des arts en général. Dans sa relation épistolaire avec sa cousine Hazel et son ami Tobias, Hugo va évoquer sa vie en Bretagne, dans un groupe de « Singuliers », aux côtés de Gauguin, de Toulouse-Lautrec ou encore de Van Gogh. Il ne les croisera pas tous, en croisera d’autres, mais si le roman ne se dote pas d’une progression, d’une intrigue, il en a plusieurs, dont l’histoire d’Hugo est au centre.

Le roman est ainsi composé de courtes lettres, que s’adresses les uns et les autres. Et au fur et à mesure de la lecture, on finit par avoir du mal à délier la réalité et la fiction. Ce qui n’est en aucun cas négatif. C’est même l’inverse, tout est tellement imbriqué que les courtes explications de l’auteure à la fin sont un plus indéniable, et même essentielles. Le roman se lit simplement tout en ayant un style marqué, avec autant d’humour que d’instants touchants, et parfois teintés d’une forme de glauque étrange. Le résultat est excellent, et se lit presque d’une longue traite, tant on peine à le lâcher malgré ses petites imperfections !