Critique littéraire de Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment) de Frédéric Lenoir

C’est en flânant dans les rayons d’une grande librairie, à Bruxelles, que je suis tombée sur ce livre. Le titre m’a immédiatement interpelé, car cela peut paraître gnangnan à dire, mais j’aime les animaux. Ce livre n’est pas évident à décrire, car il est, selon moi, à cheval entre le roman et l’essai philosophique. Son auteur, tente d’exposer les différentes raisons et faits scientifiques qui font que nous, humains, nous devons respecter les animaux et changer nos habitudes, qui ont des conséquences catastrophiques sur la faune et la flore de notre planète. Je connaissais l’auteur de nom, car c’est un philosophe connu du 21e siècle, qui a déjà écrit plusieurs livres de philosophie dont le fameux « Philosopher et Méditer avec les Enfants », paru en 2016. Lettre ouverte aux Animaux est son premier livre entièrement dédié à la cause animale. Il est question de spécisme et de savoir si oui ou non l’humain est supérieur aux animaux.


Frédéric Lenoir est un philosophe, écrivain et sociologue français. Il a plus quarante livres à son actif et est un des auteurs les plus connus dans son genre. Il écrit notamment des bouquins sur le bien-être, le bouddhisme, la philosophie et l’environnement . Il est également très engagé dans la cause animale et à crée en 2017, l’association « Ensemble pour les Animaux » .


En plusieurs chapitres, chacun abordant un sujet bien particulier, l’auteur démontre par A+B que notre comportement envers les animaux est schizophrène. D’un côté nous les aimons, d’un autre nous les asservissons. Même si l’auteur fait beaucoup de généralités, le fond n’est selon moi pas faux. Il parvient à parler de ce sujet et à susciter le débat et la réflexion chez son lecteur, tout en évitant de faire du prosélytisme. Le fait que l’auteur s’adresse directement aux animaux, en parlant au nom des humains, fait que le lecteur ne se sent pas directement pointé du doigt et jugé pour ce qu’il est. Frédéric Lenoir retrace également l’histoire des rapports entre les animaux et les humains et comment, nous avons petit à petit réduit ces derniers en esclavage. Il tente de savoir ce qui s’est passé, à quel moment les humains ont commencé à se sentir supérieurs par rapport aux autres êtres vivants. Monsieur Lenoir ne prône pas un régime végétarien ou végétalien, mais bien une réhumanisation de nos rapports avec les animaux, que nous les traitions avec le respect que tous vivants méritent.


Même si j’ai trouvé ce livre extrêmement bien écrit, les quelques ébauches de solutions apportées par l’auteur dans le post-scriptum ne me satisfont pas entièrement. Pour conclure, je pense que ce livre doit être lu pour pouvoir ensuite ouvrir le débat houleux.

Camomille0403
9
Écrit par

Créée

le 13 mars 2018

Critique lue 560 fois

3 j'aime

1 commentaire

Camomille0403

Écrit par

Critique lue 560 fois

3
1

D'autres avis sur Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment)

Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment)
Camomille0403
9

Critique littéraire de Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment) de Frédéric Lenoir

C’est en flânant dans les rayons d’une grande librairie, à Bruxelles, que je suis tombée sur ce livre. Le titre m’a immédiatement interpelé, car cela peut paraître gnangnan à dire, mais j’aime les...

le 13 mars 2018

3 j'aime

1

Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment)
kenav
8

Lettre ouverte même à ceux qui n'aiment pas les animaux .. Et surtout eux ?

Livre simple et intelligent .. Il a l'art de poser les bonnes questions et l'auteur donne ses réponses .. Après on est d'accord ou on ne l'est pas, c'est autre chose. Mais son point de vue se défend...

le 12 juil. 2017

1 j'aime

Du même critique

Propriétés privées
Camomille0403
7

Critique littéraire de Propriétés privées de Pascale Fonteneau

C’est en préparation d’une rencontre littéraire que j’ai lu ce livre, pour être très honnête, je n’avais auparavant jamais entendu parler de cette auteure. Peut-être est-ce dû au fait que je ne suis...

le 13 mars 2018