A force de voleter comme une mouche, on finit par rencontrer un rat mort ou une bouse de vache

C'est sans doute le meilleur roman d'Oster que j'aie lu jusqu'à présent. Il y est question de mouches et de femmes. D'un personnage dont la vie se délite et qui tente de s'immiscer dans le bonheur des autres, étant incapable de construire le sien propre. Tandis qu'une mouche se pose sur le merdier de sa vie, il s'imagine éprouver encore un peu d'amour par procuration, à travers le regard d'un couple qu'il côtoie.
C'est un roman drôle et cynique sur la crise de la quarantaine que traverse le narrateur, porté par un style absolument remarquable (différent d'ailleurs de ses autres romans).

Elégie
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le 1 nov. 2015

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