La Seconde Guerre mondiale est un sujet qui me passionne et en littérature tout particulièrement. Il est très important d'en parler, encore et toujours, et tirer des leçons de l'Histoire afin d'éviter qu'elle ne se répète. Ce roman ci fait partie des ouvrages à lire absolument concernant cette période !
Dès le début du roman, aux première lignes, nous faisons la connaissance intra-utérine de Konrad, alias Max. Sa naissance est imminente en ce jour du 20 avril. Là est sa première victoire, sa première preuve d’allégeance à sa patrie, l'Allemagne Nazie. Car Konrad n'est pas un bébé comme les autres, fruits de l'amour entre un homme et une femme, Konrad est un des spécimens produits par le Reich.
J'ai appris il y a peu l'existence du programme Lebensborn (et oui ce n'est pas un sujet souvent abordé). Sarah Cohen-Scali s'est beaucoup documenté sur le sujet pour écrire son roman et les "détails" de l'Histoire font froid dans le dos.
Avec "Max" nous suivons le parcours d'un enfant, de sa naissance avant la guerre jusqu'à l'âge de ses 11 ans où russes puis américains entrèrent dans Berlin. Entre les deux, une existence d'endoctrinement, de fanatisme et de dévotion. L'utilisation des enfants allemands pour démasquer les petits polonais à aryaniser et les familles à tuer, l'enlèvement d'enfants apeurés, l'entrainement de tous pour être envoyé si nécessaire sur le front... "Max" est une lecture très difficile émotionnellement. Je pense qu'elle le sera encore plus pour des lecteurs ayant eux-mêmes des enfants car ce qui se passe ici est à la limite du soutenable.
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