Money, money
6.8
Money, money

livre de Martin Amis (1984)

Décrivant l'errance alcoolo-sexuello-droguée de John Self, réalisateur de films publicitaires s'attaquant à son premier long métrage, Money Money aurait pu tomber dans la succession d'épisodes sans réel fil rouge, ne montrant que les plus noirs aspects d'une société dont la fondation ne repose que sur Fric= pognon, ergo Pognon= fric (merci Louis Emile de Réac)


Il n'en est rien, et Amis distille plus de profondeur à son récit que cette simple dénonciation des années Reagan-Tatcher, certes triomphantes à l'époque, mais adoptant des formes plus subtiles aujourd'hui, bien qu'aussi dangereuses (hein EMMANUEL MACRON #subtilité ?).


Un récit un peu daté, un peu long, sans difficulté, mais tout empreint de joie mauvaise et de fascination pour cet enfer libéral où baignent les personnages. Pour les fans de Bret Easton Ellis.

Von-Theobald
5
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le 26 mars 2016

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