Fiche technique

Auteur :

Kathleen Dean Moore
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : AnglaisParution France : 11 mai 2006

Éditeur :

Gallmeister
ISBN : 9782351780046, 9782351780046

Résumé : Parcourant l'Ouest américain, des côtes sauvages de l'Oregon aux rivages de l'Alaska, les textes de ce recueil s'appuient sur l'observation de phénomènes naturels pour interroger les notions de distance et de séparation, la capacité de chacun à trouver sa place au sein de la nature et parmi ses proches. Chacun de ces brefs et percutants récits est l'occasion d'aborder avec simplicité des sujets graves. Pourquoi et comment accepter la mort ou la souffrance, l'éloignement de ceux qu'on aime, le temps qui passe et nous fait oublier ? ÿ quoi, en somme, se rattacher et quelle est l'essence même de notre existence ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses. Kathleen Dean Moore est écrivain, philosophe et naturaliste. Elle a passé son enfance dans l'Ohio et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université de l'Oregon. Elle est notamment l'auteur de deux autres livres non traduits en français : Riverwalking (1996) etThe Pine Island Paradox (2004), unanimement salués parla critique et le public américains.Extrait du livre:Extrait du prologue de Kathleen Dean Moore :Savoir quand planter des tomates, où acheter de la ficelle, comment affronter un décès. Ces lieux secrets et sûrs qui ont un sens pour nous: un chemin usé par nos pas au bord de la rivière, un bosquet de roses trémières auquel s'attachent le pollen et l'essaim d'abeilles. Nous autres, professeurs, établissons des distinctions au lieu d'étudier des connexions. Dans leurs blancs laboratoires, les biologistes oublient sans difficulté qu'ils sont par nature des philosophes. Les philosophes, quant à eux, extirpent une idée de son contexte comme ils arracheraient un ver de terre à son trou pour le laisser pendre et sécher au soleil. ÿ fermer nos portes à clef dès la nuit tombée, à sceller nos fenêtres pour nous protéger des orages, nous oublions des années durant que le