C'est comme si rien n'était dénoncé. Pourtant, il est tout de même question d'une humiliation terrible. Il est tout de même question d'un exil arbitraire qui anihile l'individu, sa liberté, sa vie.
C'est comme si tout s'était passé comme ça : un jour, ma famille a été évacuée de son quartier, mise dans un camp au milieu du désert, je vais vous raconter ces mille choses qui sont devenues le quotidien de ma famille, sans vous expliquer les ressorts de la mécanique qui a produit cela,
Cela ressemble à ces paysages suggérés par quelques lignes, dans les estampes japonaises. Ici, il se noue quelque chose, que l'on devine terrible, mais qui n'est pas démontré, qui n'est pas figuré.
Puis arrive le dernier chapitre : une belle charge contre cet arbitraire.
Une réaction, très belle, essentielle.
Très belle lecture.
laurentN
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le 10 déc. 2014

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