"Pendant la nuit de Noël, une femme blessée par balle est transportée aux urgences de l'hôpital où le docteur Olivia Simon effectue son tour de garde. Au cours de l'intervention, celle-ci apprend que la femme dont elle tient le destin entre ses mains n'est autre qu'Annie O'Neill, dont son mari est follement épris. Malgré tous les efforts d'Olivia, la blessée succombe pendant l'opération. La mort d'Annie a un effet dévastateur sur les trois êtres qu'elle a marqués à jamais. Dès lors, ces trois personnages sont entraînés dans un tourbillon de passions et d'illusions qui menace de les détruire."
Comment ai-je découvert ce livre ? On me l'a prêté
Mon avis : Il s'agit du premier tome de la trilogie intitulée Keeper of the light en version originale. En lisant la quatrième de couverture je m'attendais à une histoire plutôt dramatique. Au final, à travers le décès d'Annie, j'ai plutôt vu un prétexte pour amorcer une romance entre les autres protagonistes principaux. Cette romance, sur fond de triangle amoureux, prend d'ailleurs 95% du roman ce à quoi je ne m'étais pas préparée. Je ne pensais pas que le décès d'Annie surviendrait si rapidement. En effet, au bout de seulement quelques pages, sans avoir appris à la connaître, elle a déjà disparu. Bien que cet événement soit tragique, il s'est tellement déroulé rapidement que je n'ai ressenti aucune émotion. D'ailleurs, il aurait été judicieux de mieux exploiter la psychologie des personnages et leurs émotions en temps réel et non grâce à des flash-back. D'habitude, j'aime beaucoup ce procédé qui apporte une réelle valeur ajoutée à l'intrigue, mais dans ce livre j'ai plutôt trouvé qu'il mettait le lecteur en retrait. Pour autant, je ne dirais pas que ce livre est mauvais, mais il ne correspondait pas à ce que je m'étais imaginée de prime abord. En tout cas, même si l'écriture n'est pas exceptionnelle, il reste un bon roman détente, qui conviendrait parfaitement comme lecture d'été ou de plage. De plus, ce livre nous fait réfléchir sur la perte des personnes que l'on aime et la façon d’appréhender la vie sans ces êtres chers.