Troisième roman de la saga, Echec et Mat fait suite à Tom Clancy's présente Splinter Cell : Cellule Dissidente et Tom Clancy's présente Splinter Cell : Opération Barracuda. On sent pourtant une volonté de l'auteur de vouloir se détacher de ses deux premiers ouvrage. Depuis la fin de l'arc avec l'Atelier, c'est comme un remake qui s'est opéré. On ne parle plus de Katia et très peu de Sarah. C'est bien, c'est surtout ce qui aurait dû être fait depuis le premier bouquin.

Pour rappel, l'auteur David Michaels alias Raymond Benson est un grand fan de James Bond. Il a écrit un ouvrage sur l'espion : The James Bond Bedside Companion qui a reçu un Edgar Allan Poe Award. Le mec connaît bien son sujet. Dans mes critiques précédentes sur Splinter Cell, je me moquais justement qu'un mec aussi cultivé sur James Bond écrive des aventures aussi mauvaise pour Sam Fisher. Et bien le gars a corrigé le tir. Dans ce livre on sent très clairement l'inspiration et les clins d'oeil. Surtout le passage où Fisher doit s'infiltrer sur une île dont le propriétaire est un millionnaire excentrique. Ca transpirait le 007. Et puis dans l'épilogue on est quand même sur de la James Bond Girl.

Même en général, c'est mieux écrit. J'ai vérifié à deux fois que ce soit le même auteur que les deux premiers livres tellement le changement était grand. L'infiltration est beaucoup plus mise en avant (tant mieux pour un Splinter Cell) et Sam Fisher réussi enfin ses missions. Parce qu'il faut le rappeler, mais dans les deux premiers livres, l'espion ne réussissait rien. On parle moins de la vie personnel de Fisher (quelques référence à sa fille et c'est tout), c'est vraiment l'aspect infiltration qui prime. L'équipe qui entoure Fisher est cool, surtout les trois pilotes. Cette aventure aurait dû être la première de Fisher sur papier.

Le passage à Tchernobyl était cool, j'aurais voulu qu'il soit encore plus travailler.

La narration suit enfin exclusivement Sam Fisher. Du coup on apprend les ficelles du plan en même temps que lui. C'est une nette amélioration, Fisher sert enfin à quelques chose. On peut lire des choses moins cool, comme de la torture. Et oui Fisher est obligé de torturer pour avoir des informations. Et puis on découvre le plan de l'antagoniste au fur et à mesure. Par contre dommage que le face à face n'est lieu qu'à la fin, Zhao manque de charisme, de consistance.

La série de livre Splinter Cell repart sur de bon rail grâce à cet opus. Clairement meilleur que les deux premiers, opérant presque un remake, je pense que je vais oublié les deux premiers pour rester seulement sur celui-là. La lecture est facile et plutôt plaisante. Les petits clin d'oeil à James Bond sont cools, j'ai passé un bon moment.Il aurait fallu un antagoniste un peu plus charismatique et j'aurais pu presque le relire.

StevenBen
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le 19 janv. 2023

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Steven Benard

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