Je n'ai rien saisi.

Ce roman raconte l'histoire d'un couple qui vit en Islande dans un appartement de location. Déjà, la femme à honte de vivre en location, je ne comprends pas. Ils font construire un pavillon mais les travaux n'avancent pas et ils n'ont pas d'argent pour les terminer, du coup la femme raconte des conneries sur cette maison aux femmes qu'elle croise dans les magasins genre haha mais oui la maison on emménagera avant l'automne.

Tout à coup ils hébergent un locataire. On ne sait pas pourquoi, ni d'où il sort, mais ça angoisse beaucoup la femme. Il dort sur le canapé qu'il a déménagé du salon au vestibule. Je ne comprends pas non plus. Enfin ils finissent par s'en accomoder et même par s'assoir tous les soirs pour se regarder en souriant gentiment et en buvant des cafés sur le canapé dans le vestibule avant d'aller se coucher. Ils ne font rien d'autre.

Je pensais qu'ils avaient pris un locataire pour avoir une petite rentrée d'argent mais apparement ils ne lui demandent pas de payer sa part du loyer, alors qu'il leur montre qu'il cache des billets dans sa valise. Donc je ne comprend toujours pas ce qu'il fout chez eux et ça m'angoisse plutôt qu'autre chose. Il ne les attaque pas non plus dans leur lit.

Dans leur lit le mari tête sa femme, mais il ne lui vide qu'un seul sein et elle doit pomper l'autre. Que se passe t il ? Est ce qu'elle est enceinte ? Est ce qu'elle a perdu un enfant et du coup son mari la tête pour soulager la production de lait ? RIEN n'est dit, c'est insupportable. J'en suis donc réduite à supposer une pratique sexuelle déviante à base de lait maternel.

Il leur offre de payer le reste des travaux pour qu'ils puissent emménager tous les trois dans la maison. Ils acceptent et hop, les voilà dans la maison du bonheur. Le mari commence à avoir une jambe qui raccourcit et une autre qui perd ses muscles, il est impotent et ne peut plus réaliser les aménagements intérieurs résultat c'est la femme qui fait toutes les décos de Noël. le locataire est toujours là il sourit gentiment avec sa coupe en brosse et il a sa chambre à lui maintenant.

La fin : un mec apparemment en errance sonne à la porte, elle le regarde par le judas, elle n'arrive pas à ouvrir, sa main se paralyse.

What the fucking fuck ?!

Visiblement je suis complètement passée à coté d'une métaphore somptueuse et nordique sur la maternité, le couple, la société, la vie.

Heureusement, après j'ai lu un livre dont on pourrait tirer un scénario pour un film avec Julie Depardieu dans le rôle de la mère célibataire et croyez le ou pas, j'ai préféré.
LioDeBerjeucue
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le 21 avr. 2014

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