Louise Erdrich est de sang mêlé, issue d'un père allemand exilé et d'une mère amérindienne de la tribu des Chippewa dans le Dakota du nord.
Elle nous transmet dans ses romans contés une ouverture, une réalité âpre et variée sur les indiens d'Amérique qu'elle connait.
Sujet au combien abordé et ressassé .
Aujourd'hui il est de bon ton d'aborder l'histoire des peuples opprimés, les Afro-Américains, les Amérindiens, les Mexicains, les Juifs...
Le peuple ancestral des tribus indiennes a été spolié de leurs terres, de leurs rythmes ancrés dans la nature.
L.Erdrich, depuis 40 ans témoigne de ses ancêtres avec la force de ses mots et de ses émotions.
Il y a une dizaine d'années, elle ouvre une librairie pour combattre aux Etats-Unis les fermetures de ce lieu de partage.
Elle avait aussi pris la décision de ne plus écrire, elle croyait avoir toit dit.
Après la lecture d'un paquet de lettres rédigées par son grand-père, chef de tribu, elle reprend l'écriture avec beaucoup d'appréhensions et incertitudes intimes.
Elle se doit de raconter.
En 1953, le congrès américain décide, une fois pour toute d'assimiler la nation indienne ( parquée et inoffensive ) comme citoyens de cette grande nation des USA.
Cette loi votée ils perdront leurs terres, leur identité, leur mémoire et les aides financières pour survivre après avoir été spolié de leur âme.
Assimilation, relocalisation, tous ces termes font réagir le grand-père de l'auteure.
C'est ce déroulement de l'histoire que L.Erdrich nous transmet.
Lisez pour élargir vos mémoires personnelles et universelles et vos ressentis.