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Le premier tome des Chroniques des Cheysulis, écrit par Jennifer Robertson, autrice américaine de fantasy, nous raconte les aventures d'Alix, les frères Cheysulis, des métamorphes liant leur âme à un animal, et le prince du royaume... Et c'est tout. Ne vous attendez pas à des personnages secondaires, le roman en est quasi dépourvu.


Ce roman est très mauvais. La prophétie (qui n'est jamais clairement défini par ailleurs, est le moteur de l'histoire. L'héroïne est littéralement transportée et usitée par les personnages secondaires, qui la dominent, malgré un caractère fort, et le fait qu'elle sait répondre. A chaque fois qu'il se passe quelques choses, la prophétie est "responsable". Cela devient même plusieurs fois ridicules, avec nos héros qui ne tuent pas un personnage, car la prophétie -dont on ne sait toujours pas les tenant et aboutissants- ne le veut pas !
Aucune alchimie fonctionne entre les personnages, et on ne comprends pas comment des liens peuvent se faire.


Le roman est bien trop court, on a sans arrêt une impression de vitesse... Le roman va à 200 à l'heure, tu n'as jamais le temps de t'attacher aux personnages principaux, tandis que les méchants n'ont AUCUN développement. On n'a aucune idée de pourquoi ils envahissent le royaume, tout ce qu'on sait, c'est qu'ils sont méchants, et qu'ils utilisent de la magie noir. Qu'est-ce que la magie noir dans cette univers ? On ne sait même pas !


Le roman arrive à peine à nous expliquer le principe même. Chaque personnage n'est qu'une fonction, et on ne s'attache à personne.


Le tout s'améliore un peu sur la fin, avec quelques bonnes blagues, et un peu plus d'alchimies avec les personnages mais tout cela reste encore bien timide, pour ne pas dire, faiblard, surtout après 150 pages.


Je vais continuer la série, car j'ai tout les tomes, et que je vais tenter de voir si ça s'améliore. On a la chance que la série marche comme une "chronique" avec à chaque tomes de nouveaux héros, et de nouveaux contextes, gardant juste le principe des métamorphes.


Mais l'univers commence sur de très mauvaises fondations...

MDupoignard
3
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le 24 juin 2019

Critique lue 221 fois

MDupoignard

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