Corridor de vie, "oeuvre" largement autobiographique, narre les errements d'une âme en peine qui parvient à causer autant de chagrin au lecteur qu'elle n'en ressent, mais pas pour les mêmes raisons.
Le livre possède un avantage pour compenser toutes ses faiblesses : il est court.
Et c'est heureux, tant l'écriture est mauvaise, le rythme absent, les enjeux plats, et la fin, particulièrement creuse, également.
La vacuité du propos déclenche des crises d'angoisse chez le lecteur qui comprend mais trop tard que l'édition d'une telle bouse n'était que le passage obligé de la fin d'une psychanalyse.