Voilà un moment que j’entends parler de ce livre pour son résumé mais aussi pour son auteur. J’avais lu et apprécié son roman Les intrus, je voulais lire d’autres livres de l’auteur.
Ce qui m’avait interpellé e lisant le résumé c’est d’être plongé dans une société qui interdit l’amour. Elle va même jusqu’à opérer au niveau du cerveau tous les jeunes à partir de dix-huit pour les immuniser de l’amour. Une fois opérées ces personnes ne ressentent plus aucune émotion envers les autres : père, mère, amis, …
Dès le départ on rencontre une héroïne qui a été endoctriné par la société dans laquelle elle vit. Elle croit dur comme fer que l’amour est la pire des maladies. Mais un jour, elle a va rencontrer Alex, et plus rien ne va être comme avant.
Cette héroïne soumise au départ m’a plu parce qu’elle grandit au contact d’Alex mais aussi d’Hana sa meilleure amie. Elle se fait sa propre opinion du monde dans lequel elle vit et s’aperçoit que tout ce que raconte le gouvernement ou sa famille n’est pas forcement vrai.
Ce monde totalitaire qui bannit l’amour est une première. C’est une nouvelle dystopie qui possède son propre univers même si j’ai trouvé qu’il y avait des similitudes avec d’autres histoires du même genre.
Le schéma narratif n’a rien d’original, il ressemble a beaucoup à celui de beaucoup d’autres dystopies. Pourtant j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Léna, à découvrir ce qu’elle découvre, et à la voir grandir.
La fin est assez terrible pour nos deux héros que ce soit au niveau des découvertes faites par Léna ou des dernières actions. La fin ne me donne qu’une envie, c’est de lire la suite.
En bref, c’est une dystopie originale pour son idée mais qui ressemble trop aux autres dystopies. J’ai malgré tout aimé ce roman et je lirai avec plaisir la suite de ce roman.