Dies the fire: A novel of the change par chlorine

Etats-Unis, un mystérieux orage éclate au-dessus de l'île de Nantucket... et tout à coup, l'électricité est coupée. Il faut peu de temps à la population pour se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une simple coupure de courant, que plus rien qui produit de l'électricité ne fonctionne, et que par ailleurs les explosifs n'explosent plus, et que donc les voitures ne roulent plus. Le niveau technologique se trouve brusquement ramené à l'équivalent du moyen-âge.
S'agit-il d'un problème local ou mondial ? Des secours vont-ils arriver ? Pendant qu'une partie de la population attend que les choses s'arrangent, les protagonistes du livre, répartis entre plusieurs groupes disjoints dont on suit les histoires par alternance, font le pari qu'il s'agit d'un changement global et permanent, et commencent à s'organiser pour survivre sur le long terme. Certains vont tenter de trouver un endroit à la campagne où ils pourront vivre en autarcie, d'autres voient le profit que l'on peut tirer d'une civilisation en train de tomber en ruine et en profitent pour se promouvoir chefs locaux, avec la milice qui va bien avec et permet de terroriser les populations...
Un livre sympathique, qui a le mérite de voir large et de nous présenter une vision globale et crédible de cette situation, plutôt que de se limiter à un seul groupe de personnages et une vision très parcellaire.
Les personnages sont bien posés, originaux et crédibles, et attachants. Je suis contente de l'avoir lu, mais cela ne m'a pourtant pas donné envie de lire la suite de cette trilogie.