Entre Proust et Marc Lévy mon coeur balance.

Bon bah c'est l'histoire du mec qui se réveille dans son lit et fait un bad trip, genre il reconnait plus sa chambre, mais ça se comprend vu les madeleines que lui sert sa tante et qui lui font écrire des phrases très longues comme ça sauf que Marcel c'est un gosse à l'époque et même au début du XXème ça devrait être illégal. Marcel il a une famille détendue du slip, avec des parents légèrement névrosés qui a une résidence secondaire dans un village divisé entre prolos et aristos, avec une duchesse blonde trop hot qui se la pète trop à l'église. Juste un truc pas net : le mec angoisse trop quand sa mère oublie de lui faire des bisous le soir, moi j'dis, Freud aurait kiffé. Non mais Proust c'est quand même bien faut pas croire, y a de la meuf à tous les étages. A un moment Marcel raconte l'histoire de son pote qui a un nom pompé de la chanson de Dave, la propriété intellectuelle c'est pas trop ça à l'époque. Bref, Swann se fait tellement chier qu'il va chez les Verdurin, les gens hypes sauf qu'en fait ils ont rien dans le crâne mais ils font comme si. Il rencontre Odette. Imaginez : BHL rencontre Nabilla. Odette, c'est une meuf qui fait croire qu'elle parle anglais puisque c'est trop classe, et elle cache des fleurs entre ses nibards. Assez pour que Swann la kiffe grave, il la compare à des tableaux comme Renoir, Picasso, Dali, mais Odette ne capte rien, tout ce qu'elle connait c'est les Chtits à Mykonos (d'ailleurs la saison envoie du lourd, je vous recommande le visionnage après un petit Proust, trop calé). Y a pas besoin de plus pour se la faire, amour fou et tutti quanti (je prends exemple sur Odette, l'italien c'est fashion). Le pauvre Swann finit par devenir totalement jaloux et se métamorphose en sérial-stalker. Il peur qu'Odette soit tellement débile qu'elle se tape tous les clampins du coin. Elle a tellement marre qu'ils finissent par rompre, après ils se remettent ensemble, rompent de nouveau, le gros bordel. A la fin du compte Swann se rend compte qu'il la trouvait moche comme un thon, SWAG. Bref après on revient à l'histoire de Marcel mais ça a aucun intérêt puisque c'est ses histoires de gamin de douze ans et je ne vais pas spoiler plus, alors pour savoir s'il va pécho Gilberte, rendez vous dans le tome 2 ! Pour conclure, Proust c'est cent pour cent émotions, y a le mariage pour tous, des histoires de cul, des réflexions sur la société d'aujourd'hui et c'est quand même bien écrit, nom d'un chien !

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le 30 sept. 2013

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Neve

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