Le lecteur commence à se poser des questions dès la fin du premier paragraphe : "Y revenir m'avait toujours paru compliqué. Il faut dire que ma mère, elle, y vivait encore." Drôle de façon de présenter les choses lorsqu'on revient dans son village à l'occasion du mariage de sas cousine, alors qu'on n'a pas vu sa famille depuis des années. On est dans l'ambiance dès le départ. Les mouches du titre, elles aussi, arrivent très vite, et elles sont agaçantes, comme savent l'être des mouches. Vincent Almendros nous plonge dans l'attente malsaine d'on ne sait trop quoi. Rien, peut-être ?
Un roman très court (lu en deux heures) mais qui vaut vraiment le détour, même si on voit venir la fin.