Autant être directe: c'est l'une des saga que j'ai détesté le plus. Cette critique concerne donc les quatre tomes. Pourquoi me suis-je fait saigner les yeux dans les 4 tomes? Parce que la Lectrice sadique que j'étais alors se devait de finir toutes ses séries. Laissez moi vous dire que vous ne m'y reprendrai plus!
D'abord, je dois dire que cette histoire et beaucoup, mais alors beaucoup trop longue pour une histoire aussi simpliste: "Il était une fois j'ai marié un vampire".
Ensuite, je n'ai pas trouver d’intérêt à lire l'histoire mélodramatique d'une ado pas très futée et dépendante affective, sans personnalité et doté d'un instinct de préservation déficitaire, qui, comble de hasard, se retrouve être l'élue du cœur d'un homme de 100 ans son ainé. Vraiment? Cent ans et toujours célibataire? Est-ce moi ou c'est pas mal tiré par les cheveux? Cent ans et attiré par une ado qui n'a rien de spécial ( hormis le fait qu'il ne peut pas lire ses pensées?)
Et je dois dire que des vampires qui se trouvent hideux parce qu'ils brillent au soleil comme des diamants...ce n'est pas crédible.
Finalement, la fin...on attend une bonne bataille, quelque chose qui justifie une si longue et ennuyeuse lecture, avec une Bella dépressive et dépendante affective aux côtés d'un Edward sans personnalité...et
...rien. Pas de guerre. Pas de lutte. Juste un gros "Ils vécurent heureux parce qu'ils sont beaux et immortels." Affligeant.
Cette "histoire d'amour", la blague, n'a rien de sain. En fait, elle ne repose sur presque rien. "Elle est différente" pour lui, "il m'a sauver la vie" pour l'autre. Voilà, chers amies, comment on tombe amoureuse dans ce merveilleux univers. J'ai rarement vu une relation amoureuse aussi insipide et dénuée de sens.
Je dois ajouter que l'immense commercialisation autour de ce livre ne m'a fait que le détester davantage. D'un jour à l'autre, trop de filles sont devenues un peu "intenses", souhaitant se faire mordre", souhaitant "sortir avec un vampire". Un gros délire collectif s'en est suivi et nul part on avait la paix de ses filles aux idées frôlant la maladie mentale. Pire, d'autres romans de vampires, tous plus mauvais et anti-féministes les un que les autres, découlent de ce roman. J'ai bien hâte que ce pan détestable de la littérature disparaisse de la mémoire littéraire, en souhaitant qu'il ne soit pas remplacé par un courant encore plus débilisant des relations amoureuses. À quand le retour des histoires d'amour touchantes et saines?
Je souligne toutefois que ce n'est tout de même pas la faute de l'auteur si certaines filles confondent fiction et réalité et je salue son œuvre, qui même si elle n'entre pas dans mes intérêts personnels, reste un roman relativement bien écrit malgré des personnages très stéréotypés et des valeurs religieuses qui datent du siècle dernier. Le seul personnage que j'ai apprécié, c'est le père, Charly. Et je pense qu'Alice aurait fait une meilleure protagoniste.