Je n'ai jamais lu un livre aussi mal écrit. Peut-être est-ce dû à la traduction, certes. N'empêche que les 2/5 du livre sont une description des péripéties quotidiennes et passionantes de l'héroïne (se brosser les dents, faire cuire un rôti, se garer sur le parking...), deux autres cinquièmes traitent des dialogues édifiants entre elle et l'autre ("-je crois que tu es un vampire, dis-je en me demandant comment ne pas m'évanouir face à sa beauté marmoréenne ; -oui je suis un vampire, tu devrais partir Bella, dit-il tandis que ses yeux changeaient de couleur" etc...), et puis enfin il reste 1/5 d'action si on peut appeler ça comme ça.
Une histoire complètement vide donc, et parfois assez stupéfiante de facilité. Une héroïne complètement niaise qui ne sait pas aligner deux mots, un héros qui aime bien lui donner des ordres, en mêlant une âme de chevalier servant-gentleman à une force brute qui donne des frissons partout.
L'auteur a choisi de parler vampires et loup-garous de nos jours et à l'aide d'un vocabulaire assez pauvre, ce qui donne à penser que son but était bien d'attirer des adolescentes en pleine crise hormonale. Tout ça pour qu'en autant de pages on n'ait même pas de sexe, moi ça me dépasse. En plus des adolescentes pré-pubères, Stephenie Meyer se ramasse aussi les femmes qui n'osent pas lire des Arlequins. C'est consternant.