"Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître"

Après les biographies de starlettes de télé-réalité, la mode semble être aux analyses psychologiques /déballage de la vie privée de gonzesses trompées ou d'actrices en manquent de reconnaissance... Fatalement donc, après la sortie de Trierweiler on se retrouve aujourd'hui avec la daube de la vieille Agnès Soral. Le photoshop de la couverture ne bernant personne... ou peut être juste ceux pour qui ce Closer « Grand Format » est destiné.

Sur le livre en lui même, il n'a aucun intérêt pour le lecteur. Aucun style, aucune information qui n'a déjà été balancée ici ou là, un ramassis d'égocentrisme et de psychologie de bazar.

Pour l'auteur, j'ose espérer que cette joute grotesque lui permettra de retrouver du boulot dans les si bonnes productions de France Télévision. L’armada médiatique est en marche en tout cas et il est difficile de ne pas croiser Agnès Hitler sur un plateau TV ces derniers temps. Dommage pour elle que ses prestations sentent le ridicule et la confusion malgré un auditoire acquis à sa cause.
Je me questionne cependant sur la cible d'un tel ouvrage. L'amoureux de littérature passera son chemin, le d'jeuns lambda pour qui Agnès Soral est une inconnue changera de trottoir et le Soralien convaincu adoptera la technique de la terre brûlée. Peut être faut il chercher du côté de l’anti-fa de première ligne ou de la jeune mère en recherche de tout conseil utile pour que son chérubin ne devienne pas le diable personnifié.

Ce livre est contre productif dans sa finalité non affirmée et ridicule comme objet littéraire.
Si les seules réponses "au cas Soral" ce sont les procès et les diffamations fantaisistes de sa sœur, comment voulez vous que son discours ne touche pas de plus en plus de monde? Ces bassesses ne font que renforcer et valider son discours. Et il suffit d'écouter 10 mins sa sœur ou quelques uns de ses adversaires les plus acharnés (BHL, animateurs de Canal, Cukierman, Pierre Bergé etc..) pour avoir une féroce envie de se ranger du côté du chauve au canapé rouge.