Critique de Shaynning

Après avoir lu les 5 tomes, parce que j'étais du genre à finir mes séries, me voilà quelques années plus tard, avec plusieurs centaines de livres au compteur et en repensant à cette série, je constate qu'au fond , c'était pas fort.
Dans le tome deux, on comprend que les enfants de l'élite mondiale ( une élite plus ou moins dans l'ombre) doit faire non seulement une école d'élite, mais aussi des cours de nuit, histoire de devenir des machines à tuer digne des Audacieux de Divergente. En y repensant, je trouve que c'est étrange. Comment peut-on laisser "L'élite" si invraisemblablement vulnérable? Ah, mais on leur enseigne à se battre, ils vont se défendre! Oui, mais c'est pas des heures perdues à apprendre de quoi de plus utile pour devenir de petits Saurons mégalomanes en devenir? Hum. Ç'aurait été logique de créer un Corps de Défense POUR défendre les élèves, mais de là en employer les élèves pour défendre l'école, on dirait que je n'y crois pas. On dirait que c'est surtout une excuse pour mettre de l'action et de placer une bande d'ado ( très insignifiants soit dit en passant) sur un piédestal, lui même sur un piédestal.

Mais le pire c'est l'arrivé des amourettes, ah là on tombe dans le déjà-lu! La pauvre petite fille spéciale pas si spéciale qui a un statut particulier, qui devient le modèle même de la petite fille parfaite , et qui tombe amoureuse du Gars-rebel-sexi-obscure #Passédifficilepermetquejesoituntrou-de-* C'est pas vrai, un autre duo du genre! La seule chose que je concède à ce crétin est la couleur de ses yeux, qui ne sont pas bleus, comme seule originalité ( ils sont marrons). Bref, bon sang que je déteste ces gars obscures qui sont incapables d'être sensés et qui ont autant de sensibilité que leur laque pour cheveux. J'ignore de quoi Allie est tombé amoureuse au juste, surement du petit garçon à consoler au fond de ce grand tata de noir vêtu. Syndrome de l'infirmière en action, messieurs, dames. Une romance toxique qui n'apporte rien de bon, mais qui, j'imagine est très existante à suivre, faute d'être réaliste. Et le numéro 2 du triangle amoureux ne vaut guère mieux d'ailleurs.

Bref, j'espère que les autrice pour ado vont arrêter leurs simagrées romantiques en se concentrant toujours sur les mêmes carcans de beauté physique comme seul critère et de coodépendance pour seule profondeur.

Je concède que c'est bien écrit, à défaut d'autre chose.