Jusqu'à ce que la mort nous unisse par OhDesBooks

"La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l’apprend aujourd’hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n’en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C’est un meurtre. Avec l’aide d’une jeune gendarme, Vincent mène l’enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n’est pas du genre à pardonner…"

Comment ai-je découvert ce livre ? Ma mère possède tous les livres de cette auteure et me l'a recommandé

Mon avis : Je continue ma découverte de Karine Giebel avec ce pavé de 600 pages (en version poche) qui ne paie pas de mine, mais qui m'a donné une vraie claque, au point de devenir un coup de cœur. Chaque roman de cette auteure me permet de découvrir une nouvelle facette de sa plume tellement ses livres sont différents les uns des autres. Contrairement à ses autres romans, dans celui-ci l'intrigue met du temps à s'installer puisque durant la première centaine de pages l'auteure a fait le choix de mettre en place le décor, les personnages, et le contexte avec des descriptions précises et travaillées. Le cadre de la montagne est tellement réaliste et magique que je visualisais le paysage devant mes yeux. Passée cette centaine de pages, l'intrigue se met réellement en place et nous comprenons pourquoi l'auteure a tant insisté sur ces précédentes descriptions. Chaque mot est méticuleusement bien choisi pour distiller les indices avec parcimonie, en nous laissant de marbre devant certaines révélations. Entre corruption et chantage, les deux protagonistes principaux, Servane et Vincent, vont se retrouver au cœur d'une intrigue qui les dépasse, noyés dans un tourbillon de rebondissements. Ces deux êtres meurtris par la vie, vont apprendre à se connaître, à s'apprécier et à s'aimer en faisant face aux difficultés ensemble. D'ailleurs, leur lien m'a énormément touchée, tout comme l'ensemble du livre d'ailleurs, au point que je finisse les dernières pages en larmes, sur un dénouement qui m'a particulièrement chamboulée.