Il y a le brillant Rousseau, écrivain exceptionnel, qui nous enchante dans ses Confessions par la tournure de ses phrases, par la recherche de l'effet ; il travaille son texte, défend sa vison du monde... Et il existe Despentes et sa vulgarité gratuite, désagréable, incapable d'enchanter à la manière d'un Bucowski... Que je me moque de sa vie incroyable d'ex-prostituée ! Elle n'a d'ailleurs que le sexe à la bouche, son seul combat ? Chaque page est mépris de l'homme. Et qu'il est méchant, qu'il est pas gentil. Bouc émissaire primaire et amalgame dont les gauchistes sont d'ordinaire ennemis. Ah. J'oubliais les affirmations gratuites, sans preuves. "Le problème c'est ça..." dit-elle sans le motiver : remplacer par n'importe quel autre mot et cela fera le même effet. J'ai également appris que sans même le savoir, j'aimais les hommes ! Heureux de l'apprendre ! Que je voulais me faire pénétrer ! Merci ! Je me sens déjà mieux. J'ajoute : les hommes parleraient au nom des femmes, ce qui est mal selon ses dires. Elle ne s'en prive pas non plus.