Assassin mon c.. !

Critique prenant compte de l'ensemble du 1° cycle de l'assassin royal.

Lorsque je me suis remis à lire de la fantasy, il y a moins d'un an maintenant, j'ai cherché sur le net le roman le mieux noté, le plus apprécié globalement. Voyant que le cycle de Mme Hobb arrivait en haut du panier systématiquement, je me suis lancé en commandant l'intégrale.
Alors de suite petite précision: autant vous dire que JAMAIS une épopée n'a aussi mal portée son nom.
Notre héros, fitz, est autant assassin que moi charpentier.

Maintenant j'ai adoré le récit en lui-même. L'histoire nous est comptée à travers les yeux du héros exclusivement, à la première personne, et j'ai trouvé ça original et bien vu. On ne sait jamais ce que pensent réellement les personnages secondaires.
Ceux-ci sont d'ailleurs très attachants, bien plus que ce pauvre fitz, notre héros.
Le rythme est plutôt bon, et malgré un manque d'action évident, on se laisse emporter par le récit....enfin jusqu'au 3/4 du cycle.
Car la fin est d'une platitude affligeante, il y a au moins 300 pages de trop.
Comprenez bien que j'ai tout de même pris un réel plaisir à le lire, et que j'aurai mis un 9 sans problème si il n'y avait pas eu cette fin.
En effet les révélations sont expédiées en trois pages, sont improbables , et surtout on se rend compte qu'on vient de suivre le destin d'un looser total.....

Tout ça pour ça ?
Voilà ce que je me suis dit après avoir refermé ce livre.
Vraiment, bien qu'il y a un véritable don de compteur chez Mme Hobb, je n'arrive pas à comprendre l'engouement quasi-unanime autour de ce cycle.
Il faut certainement l'avoir lu, ne serait-ce que pour sa première partie, mais il y a plus urgent à découvrir ailleurs je pense.