L'Éveil
4.7
L'Éveil

livre de Line Papin (2016)

"A vrai dire, je ne sais plus quoi faire de Juliet" Moi non plus....

Juliet est une jeune fille riche expatriée à Hanoï. Elle tombe amoureuse d'un homme, comme elle étranger, mais plus âgé. Ce dernier a été épris d'un jeune femme fougueuse et autodestructrice, Laura, qui lui fait progressivement perdre pied. Raphaël l'ami de cet homme mystérieux assiste avec Juliet à la souffrance de ce dernier.
Bon c'est une romance, un genre littéraire qui me laisse de marbre et m'agace en général... Vous êtes prévenu !


L'histoire est assez classique avec une sorte de triangle amoureux amélioré et avec un fond géographique qui n'apporte rien mais qui fait beau (c'est bien connu l'amour est plus torride sous d'autres latitudes). Il traite des passions amoureuses, de leurs violences et leurs conséquences mais de façon peu subtil.


On a donc dans l'ordre d’apparition une jeune femme bourgeoise en quête de frison hors de sa caste, un homme mystérieux dont on ne connaitra jamais le nom et qui ne parle presque pas, un bon pote qu'on malmène (un peu) mais qui est fidèle (beaucoup) et une fille trop belle mais trop folle. Rien de très nuancé à première vu. Le personnage de Juliet est le plus irritant . Éprise de cet homme mystérieux, elle lui concède tout et ne vois pas le rejet dont elle fait l'objet. Elle agit de façon souvent incohérente, aveuglé par son amour de plus en plus à sens unique. A la jeune bourgeoise en quête de frison, on oppose l'explosive et sensuelle Laura. Les personnages sont globalement mal travaillés et animés par des désirs parfois flous. Cela nous les rend peu compréhensibles, parfois grotesques et empêche de s'y attacher. Il est probable que le coté fouillis du roman ait rendu les personnages extrêmement plats et parfois clichés.


Le style de l'auteur est plaisant, bien que parfois trop chargé, et la narration s'améliore quelque peu au fur et à mesure du roman.


Je n'ai jamais vraiment apprécié les romances et cela me le confirme mais peut être n'est ce que affaire de gout car le livre a, apparemment, eu un bon accueil ailleurs...


Lu dans le cadre du prix "premier bouquin" des éditions stock

Anaïs_Alexandre
4

Créée

le 13 sept. 2016

Critique lue 274 fois

2 j'aime

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2

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