Ce tome quatre d’Eragon, contre toute attente, est une agréable surprise. Après la déception cruelle que fut le tome trois, qui devait être la fin d’une saga qui n’avait déjà que trop trainé, je n’attendais rien de bon de celui-ci.
Il aura fallu presque dix ans à Christopher Paolini pour écrire et finir la saga d’Eragon. Si le premier tome était impressionnant, les autres le sont beaucoup moins ne serais-ce que parce que son style ne semble pas avoir changé depuis.
Pourtant il y a une sensible amélioration dans ce tome-ci, on sent qu’il cherche à exploiter au mieux le matériel de base parfois trop simpliste et surtout à éviter certains clichés dans lesquels j’étais pourtant sure qu’il allait tomber.
L’histoire n’est pas la plus passionnante qui soit, il prend 70 chapitres pour raconter LA bataille finale ce qui entraîne inévitablement sont lot de passage à vide et donne l'impression au bouquin de tirer en longueur pour pas grand chose. Les chapitres qui m’auront, au final, le plus intéressé sont ceux concernant Murthag et Galomachin. Ils sont très intéressant parce qu’on en apprend enfin plus sur ce roi dont on a entendu parler pendant trois tomes sans jamais le rencontrer mais aussi on retrouve avec un certain plaisir Murthag que l'on avait pas cotoyé de près depuis le tome 1. Ces passages sont malheureusement trop court, bien trop court et aurait mérité un meilleur développement.
Quoiqu’il en soit, je ne m’attarderais pas sur ce livre parce que dans le fond il n’y a pas grand-chose de plus à dire. Ce n’est pas le meilleur livre de l’histoire de la Fantasy mais il a bercé mon adolescence au même titre qu’Harry Potter. Par conséquent, après presque 10 ans, je suis plutôt contente de voir cette fin tant attendue et surtout heureuse de voir que l’auteur à malgré tout réussi à me surprendre un peu !
NB : Mes plus plates excuses, j’écorche honteusement le nom du roi mais comme pour tout les noms d’Astérix et Obélix je ne les retiens jamais en entier, OH WAIT, on est dans Eragon, bon ben c’est le même prix …
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