En écrivant L'Hôtel des oiseaux, Joyce Maynard nous parle un peu d'elle.
Vivant entre les Etats-Unis et le Guatemala, c'est un peu de sa terre d'adoption qu'elle nous convie à découvrir.
C'est aussi une forme d'hommage à Gabriel Garcia Marquez qu'elle avait à cœur de réaliser, à travers les citations et les situations.
L'auteure nous fait ainsi errer entre :
- la trajectoire sinistrée d'une jeune femme,
- un coin du bout du monde idyllique,
- la Commedia dell'arte des habitants d'un petit village inondé de drames et de joies.
Si l'histoire est étonnante, la forme l'est tout autant.
Le roman est composé de très courts chapitres (3 à 4 pages en moyenne) dans un style dynamique, aisé à parcourir et fluide.
A coup sûr, aucun ennui à l'horizon !
A l'arrivée, si l'ouvrage semble manquer parfois de profondeur, il ne souffre par contre pas d'optimisme, malgré la somme de péripéties toutes plus lourdes les unes que les autres.
Bref un feel good book pas si superficiel qu'il pourrait paraitre.