Une trilogie de Space Opera

Cet été, avec mon ami, nous avons rencontré sur un camp médiévale une femme de coutelier passionnée de SF qui nous a parlé de cet auteur, français et talentueux. Nous avons alors trouvé une trilogie de cet auteur et voilà mon avis.

Attention, j’espère que vous êtes fans de SF et de space opéra, car on se déplace de planètes en planètes, découvrons des peuples différents. La situation initiale est la suivante : sur une des planètes les plus puissantes de la galaxie, un Scaythe (un truc vert et peu sympathique) a découvert comment tuer les hommes par la pensée. Le but de ce peuple artificiel est d’éradiquer toute vie humaine. Contre cette menace, Aphykit dernière détentrice d’un savoir ancien, la science inddique, seule capable de s’opposer aux noirs desseins des Scaythes, décident de retrouver l’ordre absourate pour sauver avec eux le monde.

Mais bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu. Elle rencontre Tixu, un petit employé misérable qui l’aide à s’enfuir et leurs destins se mêlent.

De planète en planète, Aphykit est tout à tour enlevée, sauvée, à deux doigts de la mort, Tixu, fou amoureux d’elle sur ses traces.


Ce qui est très intéressant dans ce roman c’est la façon dont la perception humaine change rapidement. De simples humains sont divinisés en guerriers du silence qui doivent contrer les pouvoirs Scaythe. Sur d’autres planètes, on comprend que le peuple terrien est à l’origine de tous ces peuples et que les religions ont été déformé pour en former d’autres (le peuple élu qui attend des sortes d’oiseaux capables de voyager plus vite que la lumière pour les emmener au paradis, la religion kreuzienne qui tuent tous les hérétiques en les condamnant à d’effroyables supplices, etc)

En revanche, on se perd parfois un peu entre les personnages. Certains semblent tout d’un coup très importants et meurent quelques pages plus tard (en soit, je trouve que ça marche moins bien que dans Game of Thrones, mais c’est un avis personnel). D’autres apparaissent brièvement, mais leurs actions ont de longues répercussions ce qui est très intéressant.

Si le roman est assez long à démarrer et parfois un peu lent, on se laisse malgré tout vite prendre et on apprécie la façon dont les jeux de pouvoirs se nouent et se dénouent, dont le mal combat le bien. Dans les deux derniers tomes, on s’attache beaucoup au 12 compagnons, les 12 élus qui doivent sauver l’humanité et l’absence de manichéisme de cette trilogie est fort agréable !

Une petite trilogie française de Space Opéra à lire d’urgence !

En cherchant des illustrations pour l’article, je me suis rendue compte qu’une adaptation en Bande-dessinée avait été faite. Donc si vous la connaissez, hésitez pas à me donner votre avis !