Attention les loulous, il faut s'accrocher pour celui ci. Et bien oui, on s'emmerde gentiment pendant la grosse majorité de ce pavé de 1000 pages.
Dans le but de faire ressentir au lecteur la relativité du temps qui passe, tantôt rapide, tantôt interminable, Mann enchaîne les descriptions (belles) interminables et redondantes et des parties de récit beaucoup plus vives et intéressantes. Il réussit ainsi à nous transmettre les impressions de son héros.
Combien de temps ais je mis pour lire ce livre, deux mois, trois ans, toute ma vie ? Je ne sais plus. C'était long. Le problème c'est que j'ai passé beaucoup plus de temps à m'ennuyer qu'à m'amuser, bien que les pages interressantes le soit vraiment.
Un sentiment partagé donc.