Exploration suffocante du moment où le jeu de cartes de la vie est rebattu dans une confrontation sidérée avec un cafard. L'intensité des phrases de Lispector est d'autant plus virtuose qu'elle s'appuie sur une syntaxe très simple et anodine, un vocabulaire ordinaire auxquels elle imprime une torsion extrême. A lire par petites gorgées, comme on boirait un alcool blanc très fort dans une chaleur toride.
thomperi
8
Écrit par

Créée

le 27 mars 2013

Critique lue 713 fois

7 j'aime

thomperi

Écrit par

Critique lue 713 fois

7

Du même critique

La ville est triste
thomperi
10

Critique de La ville est triste par thomperi

Une question me taraude depuis longtemps : comment se fait-il que dans tout ce qui se traduit de la littérature américaine du XXe siècle, les nouvelles et romans de Barthelme occupent une place à...

le 27 juin 2012

3 j'aime

1