La possibilité d'un livre
Houellebecq est fan de science fiction, et on s'en rend compte. Tout lecteur assidu d'Asimov, et notamment des romans où la planète Solaria est présente (Face aux feux du Soleil, les robots de l'aube, et Terre et Fondation) a du être frappé par le parallèle que l'on peut faire entre le monde post-apocalyptique peuplé par "les" Michel, et la planète Solaria. La différence est le jugement volontairement pathétique et moralisateur que met en scène Houllebecq, sur l'égoïsme humain et sur le fait que les voies qu'il suit ne conduisent jamais à ce qu'il avait prévu. Cela résume le livre, et la pensée de Houellebecq. On n'a pas ce qu'on mérite, on n'a que ce qu'on a.
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